Les opérations préventives

Opérations archéologiques préventives

Direction Archéologie d’Aix-en-Provence

Cathédrale Saint Sauveur
Période(s) : Antiquité - Époque contemporaine
Découverte(s) : Construction au fil des siècles

10, avenue de Lattre de Tassigny
Période(s) : Antiquité - Époque moderne
Découverte(s) : Une aire urbanisée depuis l’antiquité

 Collège Campra : Fortification du XVe. siècle.
 Les Platanes : Sur les traces de l’aqueduc de Traconnade.
 Bosque d’Antonelle : Un vignoble antique.
 Domaine de la Grassie : Un ensemble architectural enigmatique.
 Route de Galice : Une fréquentation dès la Préhistoire.
 Avenue de la Touloubre, Puyricard : Un dispositif hydraulique antique.
 La Grande Thumine : Aménagement des sols en exploitation agricole.
 Chapelle du Lycée du Sacré Coeur : Au "choeur" d’un Monument Historique.
 Cours des Minimes : Un axe de circulation majeur dès l’antiquité.
 Chemin du Petit Moulin : Une sépulture antique.
 Avenue d’Indochine : Courtine nord de la ville antique.
 Rue Irma Moreau : Les abords de la fortification antique.
 Rue Jacques de la Roque : Cardo Maximus.
 Chapelle des pénitents Blancs des Carmes : Histoire architecturale d’un monument.
 Chapelle Notre Dame de la Consolation : Un cimetière sous le parvis.
 Parvis St Jean de Malte : Un parvis aménagé en terrasse.
 Terrain Campou : Dépôt animal Néolithique.
 Rempelin : Dispositifs de drainage Néolithique.
 Hôtel Boyer d’Eguilles : L’évolution d’un corps de bâtiment.
 Eglise de la Visitation : Un aqueduc moderne souterrain.
 Collège Mignet : Le couvent royal des Dominicaines.

Recherche de caves et réseaux souterrains

Archéologie programmée

Né de la nécessité de formaliser l’expérience acquise dans le domaine des sous-sols bâtis, ce programme commun de recherche (PCR) est porté par la Direction Archéologie d’Aix-en-Provence. Il repose sur trois équipes travaillant respectivement sur Aix-en-Provence, Apt et Arles ayant chacune des approches spécifiques.
Soutenu, depuis avril 2010, par le Ministère de la Culture et de la Communication, le projet "Caves et réseaux souterrains" correspond avant tout à la volonté de mettre en place des modalités communes d’enregistrement, de relevé et d’analyse scientifique sur l’ensemble des traces archéologiques (éléments architecturaux ou mobilier) en place ou en remploi, visibles dans les sous-sols accessibles des centres historiques urbains.
Les sous-sols visés par l’étude correspondent aux caves des bâtiments privés et publics, aux réseaux d’eaux (pluviaux, adduction d’eau propre et égouts), et d’une manière générale à tout autre aménagement souterrain observable sans recours à la fouille. Si les équipes d’Apt et d’Arles en raison des travaux qu’elles conduisent depuis plusieurs années, ont axé leur collaboration sur la période antique, Aix en Provence, en revanche a fait le choix d’une approche exhaustive des sous-sols bâtis, tant sur le plan chronologique (de l’Antiquité à l’époque moderne) que thématique.


DIRECTION ARCHEOLOGIE
MILLES (Route des) - 13100 AIX EN PROVENCE
Tel : 04 42 91 89 55 - Fax : 04 42 91 92 84
E-mail : direction-archeologie@mairie-aixenprovence.fr

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Opération rue Jean Dalmas

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : Nouveau site

Les recherches archéologiques conduites dans l’ancienne propriété des Petites Sœurs des Pauvres et dans la rue Jean-Dalmas ont livrer de précieuses indications sur l’histoire antique d’Aix.

Elles montrent que dans le courant du Haut Empire (Ier-IIIe s. apr. J.-C.), la fortification antique (qui doit normalement se trouver sous l’actuelle Jean-Dalmas), était bordée, extra muros, par une voie matérialisée par une succession de niveaux de chaussée en cailloutis. Il est encore trop tôt pour dire si cette route correspond au tronçon de la voie aurélienne qui repartait en direction d’Arles ou si c’était une simple voie de contournement de la ville. Bordée par un mur à l’ouest, elle longeait des terrains vraisemblablement mis en culture, mais la découverte en remploi d’éléments funéraires indique qu’une nécropole devait se développer à proximité de la zone explorée.
Entre la muraille et la chaussée se sont lentement constitués des dépotoirs qui livrent d’abondants vestiges de faune (ossements et coquillages) et de la céramique qui fournissent de précieuses informations sur les habitudes alimentaires en vigueur entre le Haut-Empire et l’Antiquité tardive (IVe-VIe s.).
Utilisée et reconstruite durant plusieurs siècles, cette voie a fini par être abandonnée dans le courant du Moyen Age, soit à une période où la ville des Tours, qui constituait, avec le bourg Saint-Sauveur et la ville comtale, l’un des trois noyaux de la ville médiévale, se développait à l’emplacement de l’enclos de la Seds.
Sur son emprise, a été érigée une puissante construction qui semble avoir délimité une aire d’ensilage ; les deux murs mis au jour enserrent, en effet, 17 silos de grand gabarit dans lesquels devaient être conservées des céréales, suivant un usage très fréquent à cette époque. Il est pour l’heure difficile de dire si cette construction correspond à un bâtiment de stockage ou si elle fait partie du système défensif de la ville des Tours comme pourrait le laisser penser la puissance de ses maçonneries. Dans ce dernier cas, elle constituerait le premier témoignage de la limite urbaine de ce bourg qui était jusqu’à présent essentiellement restituée à partir de textes anciens.
D’autres aménagements ont par la suite pris place au sein de cette construction, abolissant à leur tour sa fonction de réserve : un mur y a compartimenté l’espace intérieur, un bassin y a été construit, ainsi qu’un puits qui a livré plusieurs cruches datées du XIVe siècle.

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Opération Bosque d’Antonelle

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité, époques moderne et contemporaine
Découverte(s) : Un vignoble antique

Le projet de construction de deux villas et d’un établissement médical sur trois parcelles mitoyennes au lieu-dit La Bosque d’Antonelle, situé au nord de la commune, a motivé la réalisation de deux diagnostics, qui ont concerné 2ha de superficie.
Les tranchées ouvertes ont fait apparaître, dans le substrat calcaire ou marneux, à une cinquantaine de centimètres de la surface actuelle, des traces agraires antiques, qui offrent une très grande homogénéité. Se présentant sous la forme d’incisions parallèles et équidistantes, elles dessinent un réseau de quarante-quatre tranchées s’étendant sur une centaine de mètres.

Continues et orientées est-ouest, à peu près perpendiculairement à la pente, ces tranchées mesurent 0,50 m de large en moyenne et sont conservées sur 0,10 m de profondeur. Leur entraxe est de 1,30-1,90 m en général et elles sont caractéristiques d’un mode de plantation par défoncement du terrain par tranchée (sulci). Elles sont régulièrement associées à des fosses ovales d’extension réduite, qui leur sont perpendiculaires. Ont également été détectés des fossés, plus larges, qui s’insèrent dans la même trame qu’elles.
La présence de logettes perpendiculaires aux tranchées se rapporte à la technique du provignage, largement attestée dans l’Antiqué romaine. Variante du marcottage, cette technique permet, à partir d’une plante mère, de faire s’enraciner ses rameaux dans la terre sans en être détachés.

Peu nombreux, les éléments de datation qui ont été collectés dans les comblements, datent l’ensemble des Ier-IIe siècles.
A succédé à ces cultures, un réseau de fossés caractérisés par des creusements peu profonds dont le tracé a recoupé l’axe des tranchées antiques.
Cette découverte peut être rapprochée de celle qui a été faite, en 2005, à 1.7 km environ au nord-ouest d’Aix-en-Provence, sur la ZAC Ravanas (fouille INRAP) où avaient pareillement été mis au jour plusieurs champs de vigne témoignant de la même pratique agricole. Ce nouveau témoignage de viticulture permettra peut-être de saisir quelques limites et orientations propres à documenter la cadastration romaine.
Ces fossés ont été disposés de manière à diviser l’espace en modules au sein desquels s’inscrivent les cultures. L’insertion de ce réseau dans le parcellaire actuel invite à le dater de l’époque moderne ou contemporaine.


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Opération La Grande Thumine

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : Aménagement des sols en exploitations agricoles

Le diagnostic archéologique réalisé au lieu-dit de la Grande Thumine a été motivé par le projet de construction de quatre bâtiments à vocation de bureaux. Le site se trouve sur une des collines qui bordent le plateau du Jas de Bouffan est marqué par un ravinement ancien.

Plusieurs phases de fréquentation ont été identifiés, toutes témoignent de l’aménagement des sols en vue de leur exploitation agricole.
L’aménagement d’une de ces ravines à l’aide de blocs est donné par les premiers indices de maîtrise des sols dans ce secteur sans doute afin de faciliter le drainage du versant.
A l’Antiquité se rattachent deux drains, une fosse de plantation et deux trous de poteaux
qui correspondent à des structures bien connues dans le paysage rural antique aixois.
Ils témoignent d’une politique d’assainissement et d’exploitation des sols, dans une zone à faible capacité d’infiltration des eaux de pluie. Leur mise en œuvre et leur orientation sont similaires ; ils suivent le sens de la pente d’ouest en est.
Pour l’époque moderne, la mise en place d’une importante couche de colluvion rend compte d’un important décapage des sols plus en amont. Au sein de cette sédimentation, ont été observées de nombreuses fosses de plantation correspondant pour la plupart à des cultures du XIXe siècle.
Le terrain sur lequel elles se développent correspond aux parcelles 1703 et 1696 du cadastre napoléonien qui mentionne sur ces terres la culture de la vigne et de l’olivier.

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Opération chemin du Petit Moulin

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : Une sépulture antique

La pause d’une conduite le long du Chemin du Petit Moulin, a amené a une découverte fortuite d’une tombe antique dans un secteur riche en vestiges archéologiques (La Mérindole, La Valette).
La sépulture dont seule la partie ouest était conservée a été aménagée dans une fosse creusée directement dans le rocher. La couverture est composée de tegulae (tuiles) complètes et disposées en bâtière, qui ont été recouvertes par des lauses.

Tegulae (tuiles) et lause antique

Seule la partie supérieure du squelette a été préservée, elle est disposé sur le dos, la tête orientée à droite. L’installation de cette tombe a entraîné le démantèlement d’une sépulture antérieure possible indice de la présence d’un ensemble funéraire plus important à proximité d’établissements agricoles dans la plaine de Saint-Pons.
L’utilisation de lauses en couverture et leur disposition en bâtière permettent d’attribuer cette découverte à l’Antiquité, plus vraisemblablement à l’Antiquité tardive ou le haut Moyen Age.

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Opération avenue d’Indochine

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : Courtine nord de la ville antique.

Suscité par le projet de ré aménagement d’un immeuble situé au carrefour des avenues Henri-Pontier et d’Indochine, le diagnostic a livré une petite fosse à caractère rituel et surtout une tranchée qui pourrait correspondre à l’épierrement de la fortification nord de la ville antique. Si cette hypothèse était confirmée, il s’agirait ici du premier témoin archéologique de la courtine nord de la ville antique, que l’on ne connaissait jusqu’à présent que grâce au document aquarellé de la fin du XVIIIe siècle réalisé par le Carme Reinaud, estampe B1 conservée à la Méjanes.

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Opération rue Irma Moreau

Archéologie préventive

Période (s) : Haut Empire - époque moderne
Découverte(s) : Les abords de la fortification antique.

Respectivement motivé par le projet de construction d’un immeuble et d’un parking enterré, le diagnostic et la fouille de sauvetage urgent conduits au n°16 et au n°14 de la rue Irma Moreau ont concerné un secteur intra muros de la ville antique. Sa limite méridionale correspond au tracé de la fortification romaine. Située sous la rue Irma Moreau, cette dernière n’a pu être perçue qu’au travers de sa lice intérieure formant contre le rempart, une chaussée de ballast, large de 2,50 – 3m. Cette voie était bordée au nord par deux ilots urbains au nord desquels prenaient place des maisons luxueuses agrémentées de jardins, occupées durant les Ie, Iie s. et peut être encore au début du IIIes. De cet ensemble ont été mis au jour 2 portions du mur riverain sud, le long de la lice intérieure et le mur mitoyen/séparatif des 2 ilots. Ces 2 opérations ont aussi complété l’image du parcellaire antique dans ce quartier résidentiel urbain au contact de l’enceinte formant des lanières d’environ 30m de large et au moins 115m de long.
Elles ont mis en évidence un développement de l’ilot vers le sud au détriment de l’espace public.
Cette zone a dès lors servi de dépotoir.

Nettoyage des sols
Vase en céramique à "paroi fine"

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Opération chapelle Notre Dame de la Consolation

Archéologie préventive

Période(s) : Moderne
Découverte(s) : Un cimetière sous le parvis.

Le suivi archéologique des travaux réalisés sur le parvis de la chapelle Notre-Dame-de-Consolation, avenue Philippe-Solari a consisté dans l’observation de quatre tranchées ouvertes pour améliorer le réseau d’eau pluvial de la place.

Le site se trouve dans une zone située au nord de la ville antique, extra muros, et occupée par un faubourg qui a été mis en lumière, en 1986, à la faveur des travaux d’aménagement de l’avenue Philippe-Solari.
Les recherches n’ont pas livré de vestiges significatifs pour l’Antiquité , période durant laquelle le site est occupé par un faubourg.

L’essentiel des structures mises au jour se rapportent à l’environnement de la chapelle Notre Dame de Consolation. Cet édifice qui a succédé à la chapelle Saint-André, n’a pris ce vocable qu’en 1328.
L’orientation du bâtiment fut inversée, ce qui a entraîné la destruction du chœur originel, reporté à l’ouest, et l’aménagement, à son emplacement, d’un parvis. Ce parvis a été ceint par un mur de clôture dont les maçonneries ont été reconnues au sud et à l’est ;
enclos à l’intérieur duquel ont été découverts 3 sépultures.

Opération 10 avenue de Lattre de Tassigny

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité à l’époque moderne
Découverte(s) : Une aire urbanisée depuis l’antiquité.

Motivé par le projet de construction d’un immeuble, le diagnostic réalisé au n°10, avenue
De-Lattre-de-Tassigny a confirmé les données issues des recherches conduites sur le site de la Seds, limitrophe au sud.
Il a en effet mis en évidence l’extension, au nord du théâtre antique, de la zone occupée durant l’Antiquité tardive et le haut Moyen Age et souligné la densité de l’occupation.
Peu nombreux, les vestiges du Haut Empire ont payé un lourd tribut aux réaménagements postérieurs difficiles à caractériser, ils respectent toutefois la trame urbaine prévalant partout ailleurs dans l’aire urbanisée à cette époque. La majorité des constructions et des sols mis au jour datent de l’Antiquité tardive, confirmant l’importance de l’occupation de ce quartier occidental de la ville durant cette période. Surtout les vestiges ont mis en relief l’évolution de la trame urbaine du Haut Empire, marquée par une série de décalages qui se sont accrus avec le temps.

Alors que les premières constructions de l’Antiquité tardive (IVe s.) restent conformes à l’urbanisme d’âge impérial, les constructions postérieures apparaissent légèrement divergentes tributaires de la courtine occidentale de la ville romaine qui a continué de marquer les limites urbaines et avait aussi, sans doute, imposé sa direction aux vestiges reconnus entre elle et le théâtre. La partie sud du site a été utilisée comme dépotoir et l’installation concomitante de niveaux de circulation entre la fin du IVe s. et le début du VIe s. témoigne de la vitalité de l’occupation dans ce secteur. Le site a livré les indices tenus d’une fréquentation assez pérenne, entre le Ve s. et le courant du Xe s. notamment un mur lié à des sols dont l’orientation est sensiblement divergente de celles des structures antérieures. Toutes proportions gardées, l’occupation semble donc y avoir été aussi continue que sur les parcelles plus méridionales.

A l’instar de ce qui a été constaté sur le site de la Seds, ce sont les vestiges du Moyen Age qui sont le moins présents et les plus difficiles à caractériser. Pour cette période, la découverte notable est celle du chemin qui bordait l’ancienne chapelle Sainte Croix dont le tracé incurvé découle de la présence sous-jacente du théâtre. Attesté sur les plans du XVIIIes., il correspond manifestement à un axe de circulation médiéval, qui se serait maintenu après l’abandon de la ville des Tours, dans la seconde moitié du XIVe s.attestée pour d’autres axes de circulation comme :
la rue Célony et la rue de la Molle, qui correspondent au tracé de probables voies secondaires, ou encore le cours des Minimes, qui correspond à celui du decumanus maximus reconnu sous la voie en 1970.
Le tracé de ce chemin a imposé celui du parcellaire contemporain, ainsi que le montre le recalage des vestiges sur les cadastres napoléonien et actuel, témoignant une fois de plus du poids de l’héritage antique sur la trame de la ville contemporaine. Les données relatives à la période moderne confirment la mise en culture des terrains après l’occupation médiévale, perceptible au travers de plusieurs sols et de quelques menues traces agraires

Vestiges de l’antiquité
Mur et couches de démolition

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Opération terrain Campou

Archéologie préventive

Période(s) : Néolithique
Découverte(s) : Dêpôt animal Néolithique

En préalable à la construction d’un lot d’immeubles sur le terrain Campou, un diagnostic archéologique qui a révélé une série d’organismes hydro-sédimentaires torrentiels, dont la divagation, a fait disparaître toutes traces d’occupation humaine à l’exception d’une fosse datée du Néolithique, privée de tout contexte. Cette fosse a livré 2396 restes osseux : quelques restes d’ovicaprins et de bovins et surtout 10 squelettes de porcs en position anatomique dont l’état de conservation général indique un comblement rapide de la fosse. Le dépôt principal est constitué d’une truie âgée entre 15-20 mois, déposée sur le flanc droit et le crâne dirigé vers l’est. Les autres suidés, plus jeunes, ont été déposés entre ses membres antéro-postérieurs.
Les ossements ne portent aucune trace de découpe, décharnage, brûlure, dépéçage, ce qui indique que les animaux n’ont pas fait l’objet d’une consommation.La présence importante de jeunes individus d’âges divers et non consommés conduit à privilégier deux hypothèses pour expliquer ce dépôt : une pandémie ou un dépôt rituel.

Squelette du suidé(porc)
Vue d’ensemble - Dégagement

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Opération Rempelin

Archéologie préventive

Période(s) : Néolithique
Découverte(s) : Dispositif de drainage Néolithique

Motivé par un programme de construction d’immeubles, le diagnostic réalisé au lieu-dit Rempelin a concerné trois parcelles mitoyennes, situées sur la localité de Luynes, au sud de la commune d’Aix-en-Provence à 250 m de la rivière Luynes.

Les quelques vestiges mis au jour rendent compte de l’exploitation dès la période Néolithique des terrasses de Luynes, avec notamment la mise en place de dispositifs de drainage liés soit à la culture des sols, soit à de l’habitat.

Au cours des périodes postérieures, les niveaux Néolithiqes ont été scellé par un dépôt
colluvionnaire issu de la dégradation des versants localisés à proximité qu’on entaillé, à
l’époque médiévale, un drain, une fosse et un fossé au profil en V et de très grandes
dimensions.
Ces structures traduisent une récurrence de l’aménagement et du drainage du secteur. Elles ont été à leur tour recouvertes par un nouveau dépôt gravitaire, qui a constitué, à l’époque moderne, une zone cultivée, comme en témoignent la nature des sols et le
cadastre napoléonien.

Opération Hôtel Boyer d’Eguilles

Archéologie préventive

Période(s) : Contemporaine
Découverte(s) : L’ évolution d’un corps de bâtiment.

Le diagnostic de l’hôtel Boyer d’Eguilles a établi l’existence de plusieurs campagnes de travaux sur le corps de bâtiment oriental et, de fait, l’adaptation progressive du programme initial conçu par la famille commanditaire dans les années 1670.

Ces différents travaux illustrent la tendance à un exhaussement progressif des niveaux d’occupation à l’intérieur, comme dans la cour. Ils ont notamment contribué à recomposer une partie de l’évolution architecturale de cet édifice.
Nous sommes avisé que le niveau actuel de la cour intérieure de l’hôtel résulte de remblaiements.
Dès la seconde moitié du XVIIIè s., le rez de chaussée fait l’objet de divers aménagements : ouverture d’une arcade sur la rue Espariat et la création d’un local commercial, documentées par un procès-verbal d’alignement du 24 décembre 1750 et également morcèlement de l’espace intérieur.

Ces travaux s’accompagnent du rehaussement des seuils des arcades sur cour et de la pose de nouveaux sols carrelés de terre cuite. Toutes les transformations ultérieures du bâtiment sont attribuables à la période contemporaine, par la nature des matériaux utilisés et leur mise en œuvre, ou par le mobilier : obturation du soupirail de la cave et mise en place d’une chape de mortier.
La quatrième et dernière phase d’aménagement sur le rez de chaussée de l’aile de l’Hôtel Boyer d’Eguilles relève d’une campagne de travaux réalisée par les Monuments Historiques après 1968, curieusement mal documentée, bien qu’elle ait fortement transformé les dispositions initiales du bâtiment. Le niveau d’occupation du XVIIIe s. a ainsi été rehaussé de près d’1m par la pose d’un épais remblai de gravas et d’une chape de béton, générant d’importantes reprises sur le bâti : suppression de cloison et transformation de l’arcade en fenêtre ; rehaussement du seuil des arcades sur cour, reprise des accès.

Ces travaux ont contribué au rehaussement du niveau de la cour de l’hôtel.

Ancienne arcade transformée en fenêtre
RDC- niveau carrelé

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Opération église de la Visitation

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : Un aqueduc moderne souterrain.

Une étude préalable destinée à identifier les causes d’un important affaissement de l’escalier de l’église de la Visitation, a donné lieu à la réalisation, dans la cour adjacente de l’hôtel de Valbelle, actuelle sous-préfecture d’Aix-en-Provence à un sondage.
Distante d’environ 130 m des remparts antique et médiéval, la zone sondée est restée extra-muros jusqu’au XVe s. ; la présence d’un faubourg ou d’une nécropole y est simplement supposée, pour l’Antiquité, tandis qu’au Moyen Age, les textes attestent l’existence du bourg Rabet en 1273, également appelé bourg Bellegarde par la suite.
Ce n’est qu’au début du XVe s. que ce faubourg est intégré au corps de ville, dans le quartier dit désormais Bellegarde. On en saisit mieux les dispositions à partir du XVIIe s., après les grandes campagnes de constructions qui y établissent les religieuses du couvent de la Visitation en 1632 et leur église en 1646 et, dans les années suivantes, l’hôtel de Valbelle, encore en travaux au XVIIIe s.

A l’exception d’un maigre mobilier résiduel, le sondage de la cour de l’hôtel de Valbelle n’a livré aucun indice de l’existence d’un habitat ouvert pourtant bien attesté par les textes dès 1273 (bourg Rabet et Bellegarde), ou d’une toute autre occupation du secteur, pour les périodes anciennes, ni même apporté d’information sur le lotissement du quartier à l’époque moderne.
Comme pouvait le laisser présumer la situation dominante de l’église de la Visitation, le substrat rocheux est ici très haut, il a été entaillé, à la fin de l’époque moderne, par la tranchée d’un aqueduc dont l’orientation est-ouest s’aligne rigoureusement sur celle du bâti alentour (hôtel de Valbelle, couvent de la Visitation).

Ce boyau ainsi creusé dans la roche et simplement couvert d’une voûte maçonnée, figure encore sur un plan de 1885 qui le raccorde, à l’ouest, au réseau principal de la rue Mignet.
Les eaux pluviales et surverses de la fontaine monumentale de l’hôtel de Valbelle, dont la gestion semble avoir été un souci permanent (aménagement de caniveaux, de pluviaux et autres évacuations vers le centre de la cour et vers la rue), ont pu constituer un facteur aggravant et accentuer les désordres souterrains, dans ce secteur.

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Opération collège Mignet

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité à l’époque moderne
Découverte(s) : Le couvent royal des Dominicaines.

La fouille préventive conduite en 2007 en prévision de l’extension du parking, est la troisième opération réalisée depuis 1990 dans l’enceinte du collège Mignet. Elle a été l’occasion d’une approche paléo-environnementale qui permet de saisir l’évolution du paysage à travers les siècles sous l’effet de l’intervention humaine ou de phénomènes naturels.

Cette approche a mis en évidence la présence de cours d’eau ou paléo-vallon, divaguant sans doute un bras de la Torse : dès l’antiquité, ce chenal ou fossé témoigne du drainage vers le sud des eaux issues de la cité. Son éloignement du site étudié au Moyen Age a stabilisé le milieu et permis le développement d’établissements religieux et hospitalier ainsi que d’un faubourg.
A la fin du Moyen Age et à l’époque moderne, ce secteur rendu aux cultures agricoles s’exhausse progressivement sous l’effet des dépôts sédimentaires d’inondation d’un cours d’eau proche engendrant un mauvais drainage des sols. Le lotissement du quartier Mazarin a nécessité ainsi un apport massif de remblais pour assainir ce milieu engorgé.
Dans ce contexte très particulier, les niveaux profonds ont révélé à travers une série de silex taillés, une occupation du site bien antérieure aux 1ere traces reconnues jusqu’à lors pour le Néolithique. Si ses datations sont encore à affiner, cette découverte constitue un fait exceptionnel pour le bassin aixois et au-delà pour la Provence.
Resté très longtemps à vocation rurale, ce secteur péri-urbain est investi au XIIIe s. par plusieurs établissements religieux : hospitaliers ( hôpital St Jacques av 1249), monastères ( couvents des Sachets en 1251 puis des Dominicains en 1292) et charitable ( maison de l’aumônerie).
Favorisé par la proximité de la route de Marseille, l’essor du bourg St Jacques est étroitement lié à la présence de ces établissements.

Les vestiges médiévaux fouillés en 2007 appartiennent tous à l’extrême fin du XIIIe s. et à la 1ere moitié du XIVe s., et ne peuvent se rapporter qu’au couvent des Dominicaines.
En 1990, un mur nord-sud distant d’environ 40m et à l’est de la rue Malherbe, avait été interprété comme la limite occidentale du couvent des Dominicaines.
Cette hypothèse a été confirmé en 2007 par la découverte ; 90m plus à l’est d’un mur parallèle qui donne à l’enclos monastique sa limite orientale et une superficie supérieure à 9000m2.
Au contact du mur de clôture du couvent des Dominicaines, le secteur ouvert aux recherches en 2007, occupe une place marginale dans l’enclos monastique. Huit états d’occupation y ont été mis en évidence pour la période médiévale. Aucune construction n’a pu être rattachée à l’état initial. Le secteur fouillé est alors un espace totalement libre qui sert de zone de rejets et est peut être dévolu également à un usage agricole. La richesse, l’abondance et la variété du mobilier brassé dans les niveaux de terre, ne laissent aucun doute sur l’origine de ces dépôts constitués à une époque où les Dominicaines étaient déjà installées sur le site, plus au nord.

Il faut donc nécessairement considérer les bâtiments mis au jour en 2007, comme les agrandissements du couvent initial. Un premier corps de bâtiment nord-sud doté, au rez de chaussée, d’un système d’égout dans-œuvre, et le mur de clôture occidental du couvent, sont les premiers aménagements à être réalisés. Une cour est rapidement aménagée au sud et à l’est de cette aile.
A une époque qu’il est impossible de préciser, l’aile initiale est doublée jusqu’à la clôture conventuelle, par la construction d’un nouveau corps de bâtiment contigu.
Cette construction aux dispositions tout à fait comparables présente, en rez de jardin, un espace rectangulaire intégrant dans sa structure une canalisation dans-œuvre. La distribution identique et tout à fait singulière des deux corps de bâtiment, chacun doté d’un ample système d’évacuation des eaux usées qui renvoie à certains dispositifs de latrines collectives, bien documentées par l’iconographie du Moyen Age. Il faut ainsi sans doute restituer à l’étage de ces deux bâtiments une série de latrines avec leurs sièges percés à l’aplomb des canalisations qui leur servaient d’exutoire.
La localisation de ces constructions en marge du couvent rappelle bien les positions généralement choisies pour ce type de commodités polluantes.On sait de plus par les textes anciens, que les eaux d’un bras de la Torse et celles du puits de la Madeleine avaient été canalisées jusqu’au couvent des Dominicaines et l’on peut imaginer que ces eaux pouvaient occasionnellement se transformer en chasses d’eau pour assainir les canalisations.

La grande variété du matériel que recélaient ces canalisations confirment la présence, en amont, d’un système hydraulique important et actif jusqu’à l’abandon du couvent, qui a charrié, en quantité, de la céramique, du verre, du charbon, de la faune et quelques rares fragments de marqueterie, correspondant à des déchets occasionnels jetés dans l’égout collectant les eaux usées de l’ensemble oriental du couvent. Ces dispositifs ont nécessité la création d’exutoires variés allant du simple fossé lié à un puits pendu à la canalisation maçonnée dont la capacité d’évacuation accrue trahit sans doute le début d’occupation franche du couvent conçu pour abriter à terme, une centaine de moniale.
La présence de ces systèmes d’évacuation d’eaux usées et leur nombre (8 dans la cour), donnent ici l’illustration de l’importance des réseaux hydrauliques dans l’enceinte des établissements monastiques.
En outre, le dédoublement des deux réseaux d’exutoires respectivement attachés aux canalisations dans-œuvre ont permis de proposer l’hypothèse de conduits réservés aux eaux non souillées destinées à l’arrosage des jardins. La pose de simples martelières permettait de dissocier les réseaux, tandis que les eaux usées étaient évacuées à l’extérieur de l’enclos monastique.
Les deux corps de bâtiments dotés de latrines et leur cour ont empiété sur un espace libre de construction de vastes dimensions. Cette zone de jardins est caractérisée par des terres et par la présence de fosses de plantation fortement brassées et perturbées par les activités qui s’y sont déployées. Elle a également servi de zone de rejets domestiques.
S’il ne fait pas de doute que les bâtiments et réseaux mis au jour en 2007, ont été construits dans la fourchette chronologique 1292-1357 correspondant à la période d’occupation du couvent des Dominicaines de Notre-Dame-de-Nazareth, plus épineuse à établir en revanche, est la datation absolue de chacun des états reconnus lors de la fouille, au sein d’un complexe monastique dont on sait qu’il a fait l’objet de ré aménagements au cours de cette période. Par ailleurs, les textes d’archives par trop laconiques, restent délicats à utiliser. L’un des documents les plus précis évoque une campagne de travaux financée par le comte de Provence Charles II, en mars 1301.

A la suite d’un rapport, il était apparu qu’à cause des ouvrages déjà réalisés dans le couvent des Dominicaines, le jardin des sœurs en était réduit à presque rien. Le prieur qui souhaitait alors accroître ce jardin ne disposait pas, dans les limites de l’enclos conventuel, des terrains suffisants, sauf à abandonner la réalisation déjà engagée du dortoir.
Charles II débloque alors 1000 livres coronats pour l’achèvement de ce dernier et pour enclore le nouveau jardin assigné aux religieuses. Plusieurs arguments permettent de rapprocher les vestiges mis au jour en 2007 du contexte évoqué en 1301. Le principal est leur localisation aux marges de l’enclos monastique et en limite des jardins. L’assurance que ces vestiges correspondent à une extension du couvent initial dessine en outre un cadre chronologique en accord avec les données du texte.
Enfin a été relevé la présence probable de latrines, aménagement souvent lié aux dortoirs. Reflet des travaux réalisées dans la partie orientale du couvent et dont les fondations ont été exhumées en 2007, ou non, la donation de 1301 donne le sentiment que l’ambitieuse construction du couvent de Dominicaines d’Aix ne répondait pas complètement à un programme préétabli, ou tout au moins que son développement s’était, à la fin du XIIIes., largement affranchi du projet initial.

Même généreusement doté par le pouvoir royal, cet établissement, à l’instar des autres communautés de mendiants, semble ainsi s’être progressivement structuré, adaptant, au fil du temps, le cadre de vie des religieuses, peut-être en fonction de l’augmentation de la communauté qui atteint en 1318 quatre vingt deux moniales. Les reprises et extensions observées sur le terrain doivent être sans doute examinées sous cet angle. Des huit états identifiés sur le site, seul le dernier (l’abandon du couvent) apparaît relativement bien daté par le contexte historique, entre les années 1357 et 1367.
La désaffectation du site péri-urbain s’est accompagnée de travaux de récupération des matériaux qui, contrairement à ce que l’on peut observer ailleurs, ne semble pas avoir été le fait des religieuses elles-mêmes. Après avoir quitté, sous la pression des Grandes Compagnies, leur couvent suburbain pour intégrer le corps de ville, les Dominicaines ont en effet, quelques années durant, été hébergées par les Prêcheurs, et ce n’est qu’en 1377 qu’elles disposent à nouveau de leur propre établissement.
Leur déménagement intra muros n’a ainsi pas été immédiatement suivi de la reconstruction d’un nouveau couvent qui explique souvent la participation des communautés elles-mêmes au démantèlement de leur ancien établissement. Du reste le témoignage du maitre rational (ou maitre des comptes ) Louis de Tabia, en janvier 1367/1368, évoque clairement sa responsabilité dans la destruction du couvent des Dominicaines dont les matériaux ont, en partie au moins, servi alors à la construction des remparts urbains.

La fouille a montré que le démantèlement du couvent s’était effectué en plusieurs étapes sur une période apparemment assez courte. Loin de confirmer l’image traditionnelle d’un pillage dans l’urgence, elle a permis d’entrevoir une certaine logique et un grand soin dans l’organisation du chantier de récupération des matériaux et à l’issu duquel le site avait été remis en état. Rendu aux activités agricoles dans les années qui suivent le démantèlement du couvent des Dominicaines, le site reste sans doute jusqu’en 1479, dans le domaine des religieuses avant de passer dans celui de l’archevêché ; il apparait alors sous la dénomination de "Grand Clos" ou "Grand Jardin".

Peu de vestiges ressortissent à cette occupation, à l’exception d’une grande fosse drainante immédiatement postérieure à l’abandon du couvent et d’une épaisse couche sédimentaire qui recouvre progressivement l’ensemble du site, à partir de la fin du XIVe s. La succession de dépôts d’inondation qui la constituent, laisse supposer la proximité d’un cours d’eau connaissant des crues régulières, peut être un bras de la Torse. La création du quartier Mazarin, en 1646, intègre ce secteur au corps de ville.
Trahie sur le site par un niveau de construction de chaux et cailloutis, la fortification des quartiers bas de la ville a été à l’origine de désagréments considérables. Créant une retenue en aval de la vieille ville et du quartier des Tanneurs, ce puissant mur dépourvu de chantepleures à sa base, a transformé, dès les premières années, le nouveau quartier en véritable bourbier. Cette situation qui a produit une abondante documentation d’archives jusque dans les années 1650, a généré, dans cet espace urbain fortifié mais pas encore loti, une sédimentation hydromorphe caractéristique.
Nettoyé de ses cloaques, le nouveau quartier Mazarin est progressivement investi par les hôtels particuliers et les établissements religieux. Ouverte dans l’axe de l’ancienne rue Saint Jacques, la fouille de 2007 a permis de retrouver, de part et d’autre de cette voie, les restes du couvent des Bénédictines établi en 1681, au sud-ouest du quartier, et l’extension de l’enclos des Ursulines, réalisée entre 1685 et 1721.
La Révolution chasse les religieuses de leurs couvents qui, devenus bien nationaux, sont annexés à la ville. Dans les années suivantes, les multiples affectations de ces établissements connues par les textes, n’ont pas laissé de vestiges au niveau de la parcelle fouillée. Seuls ont été caractérisés les travaux réalisés entre 1878 et 1884, pour la réunion des deux anciens couvents en un même complexe scolaire, le collège Bourbon.

Opération parvis St Jean de Malte

Archéologie préventive

Période(s) : Moyen Age
Découverte(s) : Un parvis aménagé en terrasse.

Le projet de réaménagement de la place Saint-Jean de Malte a entrainé la prescription d’un diagnostic archéologique à l’angle de l’église Saint-Jean de Malte et du Musée Granet.
Le plus ancien vestige est un mur de terrasse orienté nord-ouest/sud-est mis au jour à 4,40m de la façade de l’église à laquelle il semble lié.

Ce mur vient rappeler la topographie ancienne de ce site. Longtemps marqué par une très forte déclivité que les aménagements de voirie récent ont tenté de gommer.

Grâce au plan dressé par Pourtal et au dessin de Rudolf Ziegler, nous savons qu’au XVIIe s., le parvis de l’église se trouvait à un niveau plus élevé qu’aujourd’hui et qu’un mur soutenait, au sud, les terrains qui le constituaient. S’il est impossible d’identifier le mur mis au jour en 2008 à cette construction moderne que ces deux documents à peu près contemporains placent respectivement à une distance de 17 et de 15 m de la façade de l’église, on ne peut exclure l’idée qu’il appartienne à un état antérieur de l’édifice cultuel.

Il pourrait ainsi avoir également servi à retenir un parvis ou une terrasse étroite aménagée en avant de ce dernier. Resterait à savoir à quel édifice le rattacher précisément : l’église des hospitaliers édifiée entre 1272 et 1278, ou la chapelle Saint-Jean-Baptiste qui l’a précédée.
L’autre vestige significatif est la large fosse moderne qui a perforé des remblais du début du XVIIe siècle.
Elle est peut-être à mettre en rapport avec la restauration du prieuré opérée dans les premières décennies du siècle, ou avec les importants travaux réalisés par le prieur Viany dans les années 1670.

Opération Les Platanes

Archéologie préventive

Période(s) : Premier âge du fer
Découverte(s) : Sur les traces de l’aqueduc de Traconnade.

Le projet de construction d’un ensemble de logements dans le quartier des Platanes a suscité une opération de diagnostic. Située à 3 km au nord-est du centre d’Aix-en-Provence, le site se trouve sur le tracé supposé de l’aqueduc de Traconnade qui prenait sa source à Jouques et alimentait la ville antique.
Les traces d’occupation les plus anciennes sont datées des VIIe-VIe s. av.J-C.
Elles consistent en un aménagement de pierres posées à plat qui pourrait correspondre à un fond de fosse ou à la base d’un foyer et un probable mur effondré.

Ce mur a pu avoir une fonction de clôture ou de délimitation d’un espace extérieur.
Ces vestiges ont été recouverts par des colluvions qui témoignent d’une dégradation des versants.
C’est dans ces colluvions qu’ont été retrouvés deux constructions antiques : un aqueduc et un drain.

Si le mode de construction et les dimensions de l’aqueduc mis au jour sont très similaires à ceux de Traconnade, son orientation diverge sensiblement de celle que ce dernier devrait emprunter, en cet endroit, ce qui nous amène à envisager qu’il constitue soit une de ses dérivations, soit un autre aqueduc.

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Opération collège Campra

Archéologie préventive

Période(s) : Moyen Age
Découverte(s) : Fortification du XVe siècle.

Situé en limite septentrionale du centre historique de la ville d’Aix-en-Provence, le collège Campra est installé dans un ancien séminaire du XVIIe siècle.
Cet établissement fait l’objet, depuis plusieurs années, d’un important programme de rénovation
et d’agrandissement qui prévoit notamment :
 la construction d’un nouveau bâtiment en façade du boulevard
Aristide-Briand,
 l’installation, au niveau de la place Lisse-Bellegarde, d’un nouvel accès pour les élèves.

Pour l’Antiquité, les observations menées en façade du boulevard Aristide-Briand et de
la place Lisse-Bellegarde ont montré que les terrains alors extra muros avaient été aménagés en
terrasse et dévolu à l’exploitation agricole. En dépit de la construction de l’enceinte qui intègre une
partie des terrains dans les remparts c’est une même vocation rustique qu’ils ont gardé durant
tout le Moyen Age comme en témoigne le plan d’Aix dressé par Belleforest en 1573.
Le rempart du XVe s. a été dégagé sur une longueur de 9,40m.
C’est un ouvrage massif construit dans une large tranchée et conservé sur une hauteur maximale de 2,30 m.
Le dégagement de son parement a révélé un chante-pleure (ouverture percée dans un mur) qui permet de restituer un sol de circulation intra muros à X mètres sous le sol actuel.
Les niveaux de circulation associés au rempart ont tous été détruits lors de la phase de travaux correspondant à l’édification des corps de bâtiment du Grand Séminaire (1658).
Le rempart a lui aussi été touché par cette nouvelle phase de travaux.
Son parement montre une reprise de la maçonnerie qui apparaît beaucoup plus hétérogène (emploi de moellons non calibrés, agglomérés dans un mortier de couleur orangée), le sondage de la cour a révélé son fossé défensif, elle devait être destinée à colmater une brèche dans la construction.

A l’occasion du programme de rénovation du collège Campra, une opération de sauvetage urgent a été menée sur l’emprise du bâtiment à construire en façade de la rue Pierre-et-Marie Curie et dans la cour du collège. Un nouveau tronçon du rempart et une tour de flanquement ont été mis au jour. Suivie sur une longueur de 10 m et dégagée une hauteur de 0,65 m.La présence d’un coup de sabre dans ces maçonneries trahit soit des étages de construction soit une reprise. Ces dégagements ont permis de restituer le tracé exact du rempart, montrant en particulier comment ce tracé a été infléchi pour se raccorder à la fortification du bourg Saint- Sauveur (XIe s.-XIIe s.)La connaissance de cette courtine Nord a été amendée grâce à la découverte d’une tour qui porte à trois le nombre de tours reconnues sur cette portion septentrionale de la fortification.
Il s’agit d’une construction pleine, de plan rectangulaire (6,60 m en façade et 4,30 m de large) dont la maçonnerie est identique à celle du rempart. Le chaînage d’angle a fait l’objet d’un traitement particulier avec l’utilisation de blocs en calcaire blanc. Seuls les joints sont enduits laissant la pierre de façade apparente. Les dimensions de cette tour correspondent à celles des tours qui sont conservées entre la Porte des Cordeliers et la Tour Bellegarde, où les façades mesurent en moyenne 6,70m.

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Opération chapelle du lycée du Sacré Coeur

Archéologie préventive

Période(s) : Moderne
Découverte(s) : Au "choeur" d’un Monument Historique.

La chapelle du Lycée du Sacré-Coeur s’ouvre au 22 de la rue Lacepède, au coeur du quartier moderne de Villeneuve.

Ce lieu de culte a été élevé entre 1681 et 1698 par la confrérie des Jésuites et a été classé au titre des Monuments Historiques en 1982.
Le diagnostic réalisé dans l’édifice motivé par l’affaissement du dallage du chœur a consisté
en l’ouverture d’un sondage qui a permis d’effectuer des observations architecturales sur l’édifice.

Les fondations ont été implantées dans le substrat géologique et le plus ancien des aménagements découvert est une structure maçonnée à la fonction indéterminée.

Trois niveaux de circulation ont été mis au jour qui doivent probablement être associés aux trois autels successifs connus aux XVIIe, XIXe et XXe siècles.

Opération cours des Minimes

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : Une nouvelle portion du decumanus (rue d’axe Est Ouest)

La restructuration du cours des Minimes a donné l’occasion d’un diagnostic combinant le suivi archéologique des travaux de voirie, les explorations préalable à l’aménagement et l’ouverture de sondages pour la compréhension de la topographie de l’agglomération antique et de la ville médiévale des Tours.

Une nouvelle portion du decumanus , découverte en 1970 confirme le très bon état général de cet axe de circulation, dont les deux tiers méridionaux ont pu être dégagés.
La rue est bordée, au sud, par un mur de façade monté en petit appareil contre lequel devait prendre place un trottoir.
Au fil de son long usage (Ie-VIe siècle apr. J.C) cette rue à fait l’objet de nombreux ré-aménagements.
Son état original n’est pas connu mais dans le courant du Ie siècle apr. J.C, elle a fait l’objet d’un traitement monumental.
Elle a en effet été recouverte d’un dallage en pierre calcaire froide sillonnée par 2 ornières formant
2 rails profonds destinés à canaliser les charrois.
La mise en place de ces dalles est peut être liée à la construction du théâtre antique sur le terrain qui surplombe la voie en amont.
Une fracture du dallage de la chaussée a permis de reconnaître l’égout que cette dernière recouvre.
Au Ve siècle l’usure de la chaussée a motivé une réfection intégrale.
Celle ci s’est produite par le comblement des ornières et le complet recouvrement des dalles par une couche de ballast très dure, composée de petits galets et de fragments de céramique concassée.
La chaussée a, par la suite, été régulièrement rechargée.

Ainsi ont été identifiés une quinzaine de niveaux de voie, ce qui porte à 1 m au minimum le rehaussement de la rue entre le Ve siècle et le début du haut Moyen Age.
Une structure enterrée (cave ou cuve) seul vestige susceptible de se rapporter à la période médiévale a pu appartenir à une maison de la ville des Tours qui fut abandonnée dans la seconde moitié du XIVe siècle.
On relèvera que la cuve installée dans l’espace de la voirie antique reprend l’orientation du decumanus , dans une partie de la trame urbaine médiévale.

Opération avenue de la Touloubre

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité - époque contemporaine
Découverte(s) : Un dispositif hydraulique antique

L’opération de diagnostic réalisée avenue de la Touloubre, dans le centre du village de Puyricard,
a été motivé par le projet de construction d’un ensemble immobilier.
Les seuls vestiges observés ressortissent à l’Antiquité. Il s’agit d’un dispositif hydraulique resté en usage durant près de 4 siècles moyennant des réaménagements.
Son fond est composé de tegulae (tuiles) sur lesquelles les murs latéraux ont été maçonnés à l’aide de petits moellons calibrés. Une couverture de lauze calcaire protégeait le canal. Ce collecteur aboutissait dans une fosse qui devait servir de puits perdu.

Ce dispositif qui a fonctionné dès les I-IIe siècles apr. J.-C., suppose la proximité d’un établissement rural.
Dans un second temps il a été couplé à un dispositif de drainage qui surmonte le canal.
Il en date le fonctionnement entre la fin du IIIe et milieu du IVe siècle apr. J.-C.
Il est clair en tout cas qu’il avait la même destination : le puits perdu où se déversaient les eaux qu’il drainait.

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Opération chapelle des Pénitents Blancs des Carmes

Archéologie préventive

Période(s) : Époques moderne et contemporaine
Découverte(s) : Histoire architecturale d’un monument.

Réalisés dans le cadre des travaux de réhabilitation de l’ancienne chapelle des Pénitents blancs des Carmes, les investigations archéologiques ont consisté en une étude de bâti ; une recherche documentaire en l’observation de deux sondages géotechniques et en la réalisation de 3 sondages de diagnostics.

La chapelle fut construite sur un terrain acheté en 1654 dans le faubourg
Saint-Jean, au point de contact entre la nouvelle extension du quartier Mazarin et le quartier de Villeneuve.

Son édification montre un soucis d’adaptation à la topographie en pente du terrain qui a nécessité des remblaiements pour offrir un plan horizontal, la construction d’annexes (avec cave) autour du sanctuaire et à l’ouest de la chapelle, la mise en place d’imposants contreforts. La mise en œuvre des élévations usant largement de moellons de calcaires blancs, a réservé aux arrêtes de l’édifice (piédroits et ouvertures) la pierre de taille ocre (calcaire coquillier type Bibémus).

A la Révolution, l’édifice est vendu comme bien national ; acheté par la ville, il est utilisé comme entrepôt de fourrage par l’armée. De 1817 à 1866, il est laissé à la disposition de la nouvelle confrérie et sert ensuite à différentes fins pour le compte de la municipalité : présentation de la collection de Bourguignon de Foubregoules, école primaire, centre d’enseignement ménager, ateliers de l’Ecole des Beaux-Arts, petit palais des Congrès.
La chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 2 juillet 1951.

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Opération rue Jacques de la Roque

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité - Moyen Age
Découverte(s) : Cardo Maximus (rue d’axe Nord-Sud)

À la suite de travaux de déblaiement réalisés dans la cave de l’immeuble sis au n° 6 rue de la rue Jacques-de-La-Roque, ont été dégagés cinq blocs en calcaire froid, enchâssé dans le mur oriental d’une cave.
Ils appartiennent au cardo maximus de la ville antique dont les actuelles rues Gaston-de-Saporta et Jacques-de-la-Roque ont hérité du tracé.
Larges de 0,75 à 0,85 m et hautes de 0,35 à 0,45 m, ces dalles composent le revêtement de cet axe NS. Les cotes altimétriques confirment le fort pendage nord-sud de la chaussée : 2,4 % sur ce segment.
Cette opération alors même qu’elle a consisté en de simples observations, rend compte de l’intérêt de l’examen des maçonneries dans des espaces enterrés toujours visibles.
Celles ci peuvent recéler des remplois et ou des éléments témoignant de l’urbanisme antique et médiéval.

Opération Domaine de la Grassie

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : un ensemble architectural énigmatique

Le diagnostic réalisé sur le Domaine de la Grassie a été motivé par le projet de construction de logements sociaux situé sur la rive gauche de l’Arc. Il est constitué par deux terrasses alluviale.
Le site a été fréquenté dès la fin de la période tardo-républicaine, Ier siècle av. J.C, jusqu’à la période judo-claudienne, 40-50 siècle ap. J.C, comme en atteste le lot de 10 monnaies.
Mais sa principale phase d’occupation se situe entre le milieu du Ier s. apr. J.-C. et la fin du IIe, voire le début du IIIe s. elle est matérialisée par plusieurs bâtiments qui appartiennent à un même programme de construction.
Dans ce contexte rural, l’alignement et surtout les dimensions et accolement des ces édicules permettent d’envisager deux hypothèses sur leur fonction : funéraires et ou cultuels, sachant que les deux vocations peuvent aussi avoir été intimement mêlées. Vient à l’appui de l’option funéraire les similitudes architecturales, que cet ensemble présente avec d’autres constructions mises au jour sur plusieurs nécropoles régionales contemporaines, telles la nécropole méridionale d’Aix-en-Provence par exemple, ou celle des Rouguières à Riez. L’option cultuelle est quant à elle étayée par la nature du mobilier recueilli sur le site et la proximité du cours d’eau.
C’est du reste, dans ce même secteur géographique qu’ont par le passé découvert plusieurs autels votifs : un autel consacré à Hercule, à la Beauvalle et deux autres mis au jour dans la carrière d’A. Rastouin, dont l’un dédié à la déesse Minerve.

Vestiges en cours de dégagement
Vue générale

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Opération Cathédrale St Sauveur

Archéologie préventive

Période(s) : Antiquité - Époque contemporaine
Découverte(s) : Construction au fil des siècles

Fenêtre d’étude ouverte aux abords immédiats des extensions gothiques de la Cathédrale Saint-Sauveur, dans un quartier qui, depuis l’Antiquité est fortement structuré par ce bâti monumental public (forum, basilique civile, puis groupe épiscopal).

Etude topographique
Un important décaissement du sol, lors de la construction de Saint-Lazare, a totalement occulté les niveaux d’occupation depuis le IIe s. de notre ère jusqu’à la fin du XVIIe s. De ce fait les aménagements modernes liés à cette chapelle latérale se trouvent directement en contact avec les niveaux du Haut Empire.

Construction au fil des siècles
Au changement d’ère, le site accueille des activités de forge
Courant du Ier s : construction d’un égout de grand gabarit sur une longueur de 7 m. (couverture de dalles, collecteur voûté et conduit barré par un muret.)
Au Moyen Age la chapelle de l’archevêque Olivier de Pennart, vient s’adossée au flanc de la nef romane
Dans le deuxième tiers du XVe s. cette maçonnerie de moellons construite avec soin, a perforé les niveaux antiques jusqu’au sol naturel et remploie le tambour d’une colonne antique.
À la fin du XVIIe s cette chapelle est réunie à celle d’Armand de Narcès et au bras nord du transept gothique pour former la nef Notre-Dame de l’Espérance.
C’est sur ce bas-côté que sont successivement élevées, entre 1694 et 1705, trois nouvelles chapelles latérales nord, dédiées à Saint-Maximin (à l’est), Saint-Lazare (à l’ouest) et Saint-Joseph (au centre). Destinée à la confrérie des Âmes du Purgatoire, la chapelle Saint-Lazare se développe sur un plan proche du carré, dégage un espace intérieur d’environ 36 m².
La construction de Saint-Lazare a été rapidement suivie par la création, au sud, de deux caveaux funéraires en appui contre le mur gothique. Ces pièces voûtées et souterraines avaient chacune un accès sommital fermé par une dalle carrée. Seules les réductions des sépultures des chanoines de Saint-Sauveur Combes et Eymieu, déposées dans la première moitié du XIXe s. avant condamnation des caveaux, ont fait l’objet d’observations avant d’être ré-inhumées in-situ.
Le revêtement de sol en marbre de Carrare noir et blanc posé au XIXe s. a scellé l’ensemble de ces vestiges. À une époque indéterminée, un petit caveau mural a complété l’équipement initial de la chapelle St Lazare. Il s’agit d’une pièce voûtée, soigneusement construite contre le flanc oriental de la chapelle et accessible depuis cette dernière par une porte en plein-cintre. Le cénotaphe de Mgr de Bonnefoy en masquait totalement l’existence.

Mur antique

Programme de restauration de la chapelle Saint-Lazare
Trois sondages ont été effectués le long du mur gouttereau nord de la cathédrale. Le plus important inséré entre les chapelles latérales Saint-Joseph et Saint-Maximin et le bas-côté gothique, a livré près de 3,70 m de sédimentation archéologique depuis la fin du Ier siècle de notre-ère jusqu’au XVIIIe s. La période antique y est représentée par un mur correspondant à la façade d’un ilot limité par un cardo secondaire encore visible dans la cathédrale. Ici la chaussée romaine a été détruite par la création des chapelles modernes. Les dalles de revêtement au profil convexe caractéristique ont été réemployées dans la maçonnerie des fondations de la chapelle St Maximin. A partir du XIIe-XIIIe s., s’impose l’usage funéraire des abords de la cathédrale qui se maintient jusqu’au début du XVIIIe s. Au XIIIe s., la petite parcelle de ce cimetière se caractérise par des sépultures en coffrage de dalles et quelques fosses. Les nourrissons y sont surreprésentés (9 inhumations sur 12), signalant peut-être, en marge du cimetière consacré, le secteur réservé aux enfants morts avant d’avoir pu être baptisés. Ce cimetière considérablement réduit par l’emprise des chapelles Saint-Lazare, Saint-Joseph et Saint-Maximin, fut désaffecté peu après sa construction.

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Opération route de Galice

Archéologie préventive

Période(s) : Préhistoire et Antiquité
Découverte(s) : Une fréquentation dès la Préhistoire

Le diagnostic archéologique réalisé au 22, route de Galice a concerné un terrain situé à l’ouest du centre ville d’Aix-en-Provence sur le versant oriental d’un ancien vallon.

Empierrement néolithique

Il a livré les témoignages d’une fréquentation au cours de la Préhistoire, matérialisés par un empierrement discontinu et une fosse comblée par des blocs de calcaire et de silex.

Durant l’Antiquité les sols ont été exploités à des fins agricoles, ainsi que l’atteste un drain aménagé dans le sens de la pente.

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