Aix au coeur

Mai / Juin 2024

LE GROUPE AIX AU CŒUR BHNS AIX LES MILLES : LE MAIRE S’ARRANGE AVEC LA VÉRITÉ

Le 15 mars dernier, à la sortie de la réunion du groupement d’intérêt public (GIP) sur les mobilités, Sophie Joissains se félicitait : « La ligne Aix Centre – Les Milles – La Duranne va être financée par Marseille en Grand. Ce BHNS est la solution la plus évidente du fait de sa rapidité de réalisation. » Sauf que…
• La réalisation du BHNS se sera pas financée par le plan Marseille en Grand !
• La Métropole a seulement fait voter des études complémentaires – cela fait déjà 4 ans que cette option est à l’étude.
• La Métropole promet une éventuelle réalisation en… 2035 ! Loin de la « rapidité » dont se satisfait le maire.

Lors du conseil de Métropole, nous nous sommes opposés à ces « études complémentaires » pour un BHNS utilisant l’emprise SNCF de la ligne AixRognac. Pourquoi ?

• Nous avons réclamé les résultats des études lancées il y a 4 ans : aucune réponse.
• Nous pensons que des études sérieuses doivent prendre en compte plusieurs options de parcours : un seul tracé est étudié.
• Le tracé choisi ne permettra plus l’usage de la ligne ferroviaire AixRognac pour les voyageurs !
• La SNCF n’a pas donné son accord pour faire passer un bus sur le foncier jouxtant l’emprise ferroviaire. Nous pensons, comme les collectifs de citoyens, que la réouverture de la ligne ferroviaire Aix-Rognac, avec un tram train en parallèle d’un BHNS sur un autre tracé (ex. le long de la RD9) doit être étudiée. Lors de sa visite, le PDG de la SNCF a affirmé que la ligne, modernisée, permettrait d’ouvrir rapidement Aix-Rognac au trafic voyageurs avec un train toutes les 15 minutes.
Les 40 000 salariés du pôle d’activités méritent mieux que de la com pour annoncer une coquille vide. Car non, le maire n’a rien obtenu… sauf de patienter jusqu’à 2035 !

DÉFICIT DU FESTIVAL D’ART LYRIQUE : MADAME LE MAIRE, QUI VA PAYER LA NOTE ?

La culture n’a pas de prix mais elle a un coût. Ces dernières années, le Festival International d’Art Lyrique a accumulé les budgets dans le rouge sans que cela n’inquiète la ville. Aujourd’hui, avec des dépenses en forte augmentation et des recettes de mécénat moins élevées que prévu, la situation est catastrophique et le déficit abyssal : plus de 4 millions d’euros, voire 6 millions, malgré les millions d’euros de subventions publiques. Aix au Cœur, voyant les millions défiler en conseil municipal depuis 3 ans, n’a eu de cesse d’alerter sur la nécessité d’une gestion rigoureuse et équilibrée des grands événements culturels de notre ville, au premier rang desquels le Festival. « C’est le prix du bonheur », « nous ne sommes pas à quelques centaines de milliers d’euros près » « c’est la magie du Festival »… Voilà les arguments hors sol qui nous ont systématiquement été opposés par Sophie Joissains et ses adjoints, voulant renvoyer Aix au Cœur à une « vision gestionnaire et comptable de la culture » quand nous demandons plus de responsabilité dans l’usage de l’argent des contribuables !
Effectivement le déficit est magique ! Les négligences coupables, dont l’absence de contrôle des comptes par la ville d’Aix-en-Provence, représentée au conseil d’administration par le maire et une adjointe, ont conduit le Festival dans le mur. Le concert de clôture de l’édition 2024 a déjà été annulé et les financeurs cherchent d’urgence 2 millions pour éviter la banqueroute. Qui va payer la note ?
Les Aixois ? Une culture mal gérée, c’est une culture qui court le risque de disparaître.
Nous disons à Madame le maire que le contribuable aixois, a déjà versé 1,8 millions d’euros de subventions au Festival l’année dernière ne peut éternellement remplir le tonneau des Danaïdes. Pour ne pas voir disparaitre ce Festival, Aix au Cœur demande donc :
• Que toutes les collectivités contribuent de façon équitable au renflouement du Festival
• Que des mesures fortes soient exigées de la direction
• Un changement de la gouvernance • L’engagement d’une réflexion sur la stratégie du Festival
• Que le conseil d’administration fasse enfin son travail, notamment de monitoring des comptes.

QUEL AVENIR POUR LES ÉNERGIES RENOUVELABLES À AIX ?

La loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, demande aux maires d’identifier les zones pour l’implantation d’infrastructures d’énergie renouvelable. Or la ville d’Aix a fléché uniquement le plateau de l’Arbois. Si l’implantation de panneaux photovoltaïques aux abords de la gare TGV est une initiative que nous encourageons, nous regrettons le choix unique de cette zone.
A Aix-en-Provence, les espaces bâtis pouvant être couverts en photovoltaïques ne manquent pas : toitures des bâtiments industriels et commerciaux, ombrières sur les parkings. A proximité immédiate d’un site Natura 2000, le choix de cette zone n’a fait l’objet d’aucun débat. Et surtout, ce projet est assorti d’une OAP (orientation d’aménagement) pour créer une zone d’activité économique. Sous prétexte d’énergie renouvelable, Sophie Joissains continue de bétonner : sans stratégie, sans transports.

A AIX, LE MAIRE CÈDE À L’EXTRÊMEGAUCHE

Depuis plusieurs mois, les drapeaux ukrainien, arménien et israélien flottaient au fronton de l’Hôtel de ville en signe de solidarité avec ces démocraties attaquées par leurs voisins. Nos amis ukrainiens envahis par les troupes russes de Vladimir Poutine, nos amis arméniens chassés du Haut-Karabakh et menacés quotidiennement par l’Azerbaïdjan et nos amis israéliens victimes d’une attaque terroriste d’une ampleur inégalée depuis la Shoah dont encore une centaine de compatriotes dont 3 Français sont toujours otages à Gaza.
Quel est le point commun entre ces trois pays ? Etre des démocraties qui défendent la liberté et la sécurité de leur peuple contre des autocrates ou des terroristes islamistes. Etre des démocraties qui font face à l’impérialisme ou à l’obscurantisme. Leur combat est le nôtre car ils luttent pour un modèle de société et des valeurs que nous partageons.
Le groupe d’opposition Aix en Partage et des militants d’extrême-gauche ont réclamé au conseil municipal que le drapeau palestinien soit ajouté, au motif d’une solidarité avec la population. Or si tous les peuples victimes de la guerre méritent notre solidarité -et dans ce cas pourquoi ne pas étendre cette demande aux Yéménites ou aux Kurdes- c’est oublier bien vite que ce territoire est administré par un groupe terroriste qui menace ses voisins israéliens, a massacré sauvagement 1200 personnes le 7 octobre et tue tous ses opposants.
C’est ce qu’aurait dû répondre Sophie Joissains à l’opposition Nupes au conseil municipal. A l’inverse, le Maire a fait retirer tous les drapeaux. Aix-en-Provence n’affiche plus sa solidarité envers Israël, l’Arménie et l’Ukraine. L’argument du pavoisement du drapeau européen ne tient pas. L’extrêmegauche a gagné. .

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