Cycle de conférences sur Napoléon Bonaparte

La Société napoléonienne d’Aix-en-Provence et le Comité SMLH proposent un cycle de conférences sur des thèmes liés à Napoléon Bonaparte. Les conférences auront lieu salle des mariages, accueil à partir de 17h.

Le label « Ville impériale napoléonienne » a été décerné en 2024 à la Ville d’Aix-en-Provence. Rappelons que la Légion d’honneur fut créée par Bonaparte en 1802 et les insignes furent arrêtés en 1804. Le palais de l’Archevêché d’Aix-en-Provence fut également le siège de la 8ème cohorte de la Légion d’honneur, avec pour chef le Maréchal Bernadotte. Dans ce cadre, plusieurs conférences sont organisées.

Programme

  • Jeudi 6 février 2025 - 17h30 : « Le Marégraphe de Marseille » - Par Alain Faure
    Datant de 1884, le bâtiment et l’appareil unique au monde, sont classés monument historique en 2022. La station Marégraphique de Marseille participe à l’étude de l’évolution climatique et a été labellisée en 2023 par l’Office Mondial de Météorologie.
  • Lundi 24 février 2025 - 17h30 : « Jean-Etienne-Marie Portalis » - Par Nicolas Corsi (Société Napoléonienne Aix-en-Provence)
    Né au village du Beausset, Portalis grandit dans une famille où se sont illustrés plusieurs juristes. Son Père Etienne était notaire à Aix et ami de son futur beau-frère Joseph-Jérôme Siméon. Il s’est illustré par ses qualités oratoires, sa prodigieuse mémoire et son courage, tout en restant en conformité avec son éducation, modéré dans les propos. Une statue est érigée sur la gauche des marches du Palais Verdun de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. Grand aigle de la Légion d’honneur, il repose au Panthéon.
    Brillant avocat aixois ayant gagné le procès de Madame Mirabeau en 1783, il est remarqué par le tout nouveau Premier Consul Napoléon Bonaparte qui lui confie la rédaction du code civil, avec Tronchet, Bigot de Préameneu et Maleville, sous la présidence de J-J Cambacérès.
    Son nom s’est très vite imposé avec le temps, notamment dans la rédaction du discours préliminaire de la 1ère version du Code civil en 1800 qu’on lui doit. L’essentiel du code civil est toujours en vigueur en France et a été repris dans de nombreux pays à travers le monde.
  • Mercredi 12 mars - 17h30 : « Les femmes dans la Grande Armée » - par Mathilde Kart-Bentrari
  • Lundi 31 mars 2025 - 17h30 : « Joseph-Jérôme Siméon » - Par Jean-Sébastien Guérin (Société Napoléonienne Aix-en-Provence)
    « Siméon » : un nom dont l’évocation, même auprès des férus d’histoire ou des Aixois attachés à leur patrimoine, a toutes les chances de ne susciter qu’un regard interrogateur. Et ne parlons pas du Grand public, même si bien des aixois se sont longtemps interrogés sur l’identité de la statue bordant, avec celle de Portalis, les marches du Palais Verdun de la Cour d’appel de leur ville.
    Et pourtant ! S’ils savaient… Ils seraient sans doute interpellés, admiratifs, reconnaissants.
  • Mercredi 9 avril - 17h30 : « Austerlitz » - Par Michel Salducci
    Le 25 mars 1802, la paix d’Amiens est conclue entre la France, l’Espagne, la république Batave d’une part et le Royaume-Uni d’autre part. Elle sera signée le 27.
    Est-ce la fin des guerres, initiées par l’Angleterre, et qui durent depuis 1792 ? Non, le Royaume-Uni reprend son souffle et ne respectera pas certains points du traité.De plus il craint pour sa domination économique et son commerce. L’Empereur ne va pas se laisser faire et va envisager un débarquement chez la perfide Albion, en créant le fameux camp de Boulogne.
    L’Angleterre, apeurée, va alors créer une troisième coalition contre la France avec notamment l’Autriche et la Russie.
    La marche vers Austerlitz va commencer...
  • Lundi 28 avril 2025 - 17h30 : « Les projets d’évasion de Napoléon à Sainte-Hélène » - Par Frédéric Couvert (Président de la Société Napoléonienne Aix-en-Provence)
    De son abdication en 1815 à sa mort en 1821, Napoléon a vécu les dernières années de sa vie en exil forcé à Sainte-Hélène, sous l’étroite surveillance des anglais.
    L’Empereur déchu déploya alors toute son énergie à résister à ses bourreaux ; à l’extérieur de l’île aussi, ses nombreux partisans ne se résoudront pas à sa captivité : on comptera jusqu’à une dizaine de plans pour l’exfiltrer de sa prison.
    Qu’en pensait Napoléon lui-même ? Ont-ils servi ou desservi la légende napoléonienne ?
  • Mercredi 14 mai - 17h30 : « 1793, les patriotes d’Aix à l’assaut de Toulon » - Par Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia
    Le 2 juin 1793, une insurrection populaire à Paris renverse les députés meneurs de "la Gironde". Dans les départements, les notables se révoltent contre cet acte et s’opposent aux mouvements populaires de la sociabilité jacobine qui soutiennent "la Montagne" : c’est le début de l’insurrection dite "fédéraliste". Mais voilà qu’à Toulon, à la fin août, les insurgés sont dépassés par les royalistes, qui livrent la ville aux Anglais (tandis que la France est menacée sur toutes ses frontières par une coalition des monarchies européennes).
    Les patriotes d’Aix menés par les Antipolitiques (qui ont triomphé de "leurs" fédéralistes le 22 septembre) se mobilisent pour reprendre la ville. Ainsi, en amont de la victoire du capitaine Bonaparte, une société populaire conduite par des artisans et des cultivateurs, les Antipolitiques, mobilisent les patriotes et leur important réseau régional : collecte de fonds, fournitures d’armes, levées de bataillons de volontaires,afin "de terrasser les infâmes toulonnais".
  • Mercredi 4 juin 2025 - 17h30 : « Napoléon, les Cent jours et Waterloo ou comment entrer vivant dans sa légende », par le Pr Jean-Charles Jauffret »
    Le 1er mars 1815, à sa tête d’une petite troupe venue de l’île d’Elbe, l’Empereur débarque au Golfe Juan. C’est « L’invasion de la France par un seul homme » remarque Chateaubriand. Sans tirer un coup de feu, évitant la vallée du Rhône où il est impopulaire, Napoléon choisit la route de la montagne jusqu’à Grenoble. Quelles sont les grandes étapes de cette reconquête du pouvoir après la proclamation à la Grand Armée : « l’aigle volera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame ». Pour la première fois un souverain s’adresse directement au peuple en se servant de la geste des exploits antérieurs et de la fondation de la France contemporaine issue de la Révolution.
    ​Mais ce « Napoléon qui rêvait à Bonaparte » (Max Gallo) est-il sincère dans sa volonté de redonner la souveraineté au peuple ? La France est-elle unanime pour le suivre durant les Cent Jours. L’Europe ne peut tolérer le retour de « l’ogre de Corse » ; c’est la sanction de Waterloo.Il s’agit d’en rappeler les attendus, de revoir la question des batailles qui l’ont précédée, mais aussi de s’interroger sur le véritable rôle de Grouchy. Ce tournant de l’histoire est bientôt suivi de l’abdication et du chemin de l’exil jusqu’à Sainte-Hélène, « île chiée par le diable » (Pons de l’Hérault). La France occupée par un million d’hommes en sort exsangue et plus petite qu’en 1792, mais Napoléon a eu conscience d’entrer vivant dans sa propre légende, préférant laissés aux Français des regrets plutôt que les germes de la guerre civile. Par quels moyens, avec l’appui de quels hommes (et femmes) ce météore, qui reste l’homme le plus célèbre et le plus controversé de l’histoire, a-t-il pu laisser un tel souvenir ?

Entrée libre et gratuite
Plus d’informations sur le site internet de l’association SMLH
Plus d’informations sur le site internet de l’association SNA

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