La Passion d’Aix

Mai / Juin 2024

SOUTIEN À NOS FRÈRES D’ARMÉNIE !

Le 24 avril 2024, une foule nombreuse a assisté à la commémoration du génocide arménien devant le monument du sculpteur Toros. Une cérémonie émouvante, placée sous le signe de l’hommage aux victimes de cette abomination, mais aussi un appel solennel pour l’occident à la plus grande vigilance, car 109 plus tard la souveraineté de la République d’Arménie demeure plus que jamais menacée.

L’Arménie est une continuation de l’Europe, « le prolongement du génie latin en Orient », comme l’écrivait Anatole France en 1916. Aujourd’hui comme alors, ce peuple souffre, condamné au tragique bégaiement de l’histoire.
L’Arménie fait face à d’intolérables menaces, elle doit affronter un ennemi implacable, un oppresseur sans pitié : le régime azéri et ses velléités expansionnistes sous l’égide du dictateur Ilham ALIYEV, dont la soif de conquêtes n’a d’égale que la haine du peuple arménien.
Après plus de neuf mois d’un blocus privant de ressources vitales l’Artshak, il a lancé une offensive militaire d’ampleur le 19 septembre 2023 qui a semé la mort et fait céder ce territoire arménien en quelques heures.
En ne laissant qu’une seule alternative à une population civile exsangue : partir pour ne pas mourir. Plus de 100 000 personnes ont dû abandonner le pays de leurs ancêtres en quelques jours, laissant tout derrière elles.
Cette attaque lâche et barbare n’avait d’autre objectif que de mettre en application un nettoyage ethnique pensé et planifié de cette enclave montagneuse.Un pays qui n’existe plus désormais et où Bakou consolide son emprise en effaçant de manière systématique toutes les traces de la présence des arméniens sur ces terres, y compris le patrimoine culturel et religieux.
Cette nouvelle étape d’une entreprise génocidaire commencée il y a 130 ans laisse présager d’autres crimes contre le territoire internationalement reconnu de la République d’Arménie.
L’Europe et la communauté internationale ont préféré fermer les yeux, laissant le régime de Bakou continuer à effectuer cyniquement et méthodiquement ses basses œuvres, alors qu’il cache à peine son ambition de relier l’Azerbaïdjan et la Turquie.
Nous ne pouvons plus rester passif devant le drame sans fin vécu par le peuple arménien. Nous devons poursuivre le combat pour défendre le droit à la paix, le droit à la liberté, le droit à la vie pour la République d’Arménie !


EXERCICE DU DROIT DE RÉPONSE DE CYRILLE BLINT DANS LE CADRE DE L’ARTICLE 13 DE LA LOI DU 29 JUILLET 1881 SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

« Dans l’édition mars/avril d’Aix Le Mag, un article de la majorité a porté à mon encontre des accusations infondées, laissant croire que je me défaussais de mes responsabilités d’élu et que je donnais de fausses solutions aux associations de riverains pour résoudre les problèmes à Célony.
En plus de porter atteinte à mon nom personnel et à ma qualité d’élu, il remet en cause l’action du département.
1) Il est évoqué « un conseiller départemental », ne précisant pas que je suis élu du Canton Aix 1 représentant à ce titre les habitants de Célony.
2) L’article précise que je demande à la ville de s’approprier la RD7N alors que c’est au département d’aménager cette voie pour casser la vitesse. S’il est vrai que nous sommes compétents sur la partie hors agglomération, nous sommes limités par la loi. Sur cette route en ligne droite et à grande circulation il est uniquement permis d’abaisser la vitesse à 70 Km/h, arrêté pris par la Présidente à ma demande début 2024.
3) Selon l’article, le déplacement du panneau d’entrée de ville ne va rien changer. Au contraire, la loi permet en agglomération la réalisation des aménagements demandés par les riverains : trottoirs, passages piétons, sécurisation des chemins privés etc. Le déplacement de panneau qui relève d’une décision unilatérale de la ville a déjà été fait sur la RD14 à Puyricard.
4) L’article évoque la commande d’un radar pédagogique en octobre 2023, dont l’autorisation serait « enfin » parvenue au moment de sa rédaction. Il aurait curieusement été commandé 2 mois avant un courrier de Mme le Maire du 5 décembre 2023, à destination d’associations de riverains, indiquant que ce n’était pas à la ville de s’en charger. Dans les faits, un mail sollicitant une autorisation d’implantation est envoyé par l’élu Ravi André le 23 janvier 2024. Le dossier complet n’est parvenu que le 6 mars. L’accord du département est survenu dès le lendemain. Il me parait indispensable de rétablir les informations inexactes de cet article dont le seul objectif est de discréditer mon action plutôt que d’apporter des solutions aux habitants qui souffrent de l’octroi de nombreux permis de construire par la ville, sans prise en compte des évolutions nécessaires de leur espace urbain. »

Cyrille BLINT
Conseiller Départemental des Bouches-du-Rhône Canton Aix-en-Provence 1
Délégué à la laïcité et à la promotion des valeurs républicaines
Président du groupe « Provence au Cœur »


DÉFENDRE LE FESTIVAL EN TOUTE TRANSPARENCE

Le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence est né en 1948 sous l’impulsion de Gabriel Dussurget et de la comtesse Pastré. Il a fêté ses 75 ans l’an dernier. Fidèle à l’esprit de ses fondateurs, il a su élargir le champ de ses publics, permettant à la ville d’offrir aux Aixois une représentation inaugurale d’extraits de sa programmation en haut du cours Mirabeau qui réunit chaque année près de 15 000 spectateurs en accès libre. Grâce à lui, le nom d’Aix-en-Provence rayonne dans le monde entier. C’est dire l’importance et le caractère vital du festival international d’Art Lyrique pour Aix-en-Provence.
La Chambre régionale des comptes a rendu en début d’année des observations définitives sur l’association qui gère le festival soulignant une « gestion annuelle bien maîtrisée » mais « fragile ». Elle considère que « l’association a néanmoins su gérer, sans trop de difficultés, le passage de la crise sanitaire et est parvenu à pallier la baisse de fréquentation ».
Néanmoins, le mécénat, pour lequel le Festival est salué et présenté comme un modèle est aussi une grande source de fragilité. Aujourd’hui, le FIAL fait face à un déficit significatif. Cette situation financière est préoccupante pour l’ensemble de ses partenaires (État, Région, Département, Métropole)
L’État a lancé un « audit flash » pour trouver des solutions à cette crise.
Dans ce contexte, il apparaît essentiel que ce dernier, partenaire principal du Festival, puisse tracer la voie, dans la continuité des préconisations du rapport de l’Inspection générale, d’une solution collective à quelques mois à peine du démarrage de la prochaine édition et dans la perspective de retravailler d’ores et déjà l’édition 2025.
Cela devra se faire en échange de garanties, notamment sur le suivi du plan de redressement dans les mois et années à venir et sur la structuration de son organisation. C’est dans ce cadre précis que nous parviendrons à assurer la pérennité du Festival qui est pour notre ville un pan entier de son patrimoine architectural, musical et culturel tout comme un atout essentiel de son rayonnement et son attractivité.


HISSEZ HAUT LES COULEURS DE L’EUROPE

La ville s’est parée du drapeau bleu étoilé à l’occasion du mois de l’Europe ; il flotte aux côtés des drapeaux Français et Provençaux. Il nous rappelle ces valeurs du vivre ensemble, du rassemblement transnational, non pas contre mais pour un projet de société pacifiée visant le progrès et la sécurité.
J’ai eu l’occasion de « réaffirmer dans la presse l’engagement de la Ville vis-à-vis de des trois États dont des puissances étrangères veulent la disparition et dont les drapeaux ont été retirés pour l’occasion. Que certains donneurs de leçons puissent en faire un sujet de division politique me désole. Retirer un drapeau d’un peuple ami ne signifie pas reprendre son soutien. Que l’on me dise que l’ultra gauche a imposé ses idées est grotesque alors que je suis à la tête d’une municipalité qui a été l’une des premières à afficher son soutien aux peuples victimes de la barbarie terroriste, notamment le peuple israélien. Le soutien de la Ville, à ma demande s’est traduit systématiquement par des motions de soutien et par des aides financières ; je n’ai pas de leçon à recevoir sur le sujet ».


PAYS D’AIX HABITAT : PAS DE CASSE SOCIALE

La situation de Pays d’Aix Habitat Métropole (PAHM) mobilise toute notre attention.
Notre volonté avec son président, Jean-Louis Vincent, est de chercher et trouver une solution face aux contraintes de la loi Elan qui impose à l’office de s’associer à un autre organisme.
Le texte, en effet, fait désormais obligation aux organismes HLM de gérer plus de 12 000 logements alors que le parc de PAHM n’en compte que 5 872. Avec l’entrée en vigueur de la loi, une solution transitoire avait été trouvée en associant PAHM, le bailleur social aixois devenu métropolitain en 2016, à son homologue marseillais Habitat Marseille Provence (HMP) par le biais d’une société de coordination, Métropole du logement Provence. Mais la situation de HMP qui gère 14 000 logements, essentiellement sur la ville de Marseille, ainsi que sa forte intégration à la Métropole ne permet pas d’envisager sereinement la souveraineté et l’avenir du logement social à Aix-en-Provence que nous voulons gérer au plus près des Aixois, avec comme priorité : éviter une casse sociale.
C’est dans ce contexte que l’idée d’une fusion a été avancée par la Métropole avec le bailleur Famille & Provence, dont le siège social est à Aix.
Nous regardons les avantages que cela peut représenter mais à la condition que les salariés de PAH soient protégés et le service garanti aux locataires