Il s’agit avant tout d’une démarche d’urbanisme qualitatif.
Cette démarche suppose une analyse du bâti, une connaissance de sa constitution et de son évolution ainsi que l’étude des espaces non-bâtis. Elle se concrétise par un regard qualitatif posé sur les projets d’aménagement, de modification ou d’adaptation du bâti, d’aménagement et d’usage de l’espace public. Outre les immeubles protégés par le loi de 1913, ce plan met l’accent sur les ensembles bâtis qui ne pourront être modifiés en totalité ou en partie ainsi que sur les espaces publics à requalifier.
Il s’agit également d’une politique de mise en valeur qui conduit à se poser des questions sur le rôle du secteur sauvegardé (soit notre cadre de vie) dans la ville telles que :
– Quelles sont les fonctions urbaines compatibles avec l’échelle et la morphologie du secteur sauvegardé ?
– Quelles relations avec la périphérie en terme d’habitat, de commerces, de circulation, de transports ?
– Quels sont les équipements publics qui ont vocation à s’implanter dans le secteur sauvegardé ?
Cette politique oblige à se souvenir « …qu’un boulevard est à l’origine une promenade plantée d’arbres qui fait le tour d’une ville et occupe ordinairement l’espace où étaient d’anciens remparts… » (Georges Perec. Espèces d’espaces, 1974.)
Elle se concrétise par la définition d’outils financiers propres à favoriser la restauration des éléments patrimoniaux, la mise en place de services conseils qui accompagnent les habitants dans leur démarche.
Il s’agit aussi d’un document d’urbanisme :
– Le PSMV se substitut au Plan Local d’Urbanisme (PLU)
– Il est un outil réglementaire concrétisé par le règlement du PSMV