Le Technopôle de l’Arbois

Situé à Aix-en-Provence le technopôle de l’Arbois est le 1er technopôle de France dédié à l’environnement. Son objectif : répondre aux grands enjeux de la transition écologique.

De toute évidence, la terre de l’Arbois est un sol fertile pour les entreprises qui innovent. Depuis plus de 20 ans, le technopôle de l’environnement n’a cessé de croître et rayonne aujourd’hui à l’échelle internationale.
Terreau de ce succès : l’alliance unique de laboratoires de recherche, de centres de formation, d’entreprises innovantes et de structures d’aide au développement.

A l’origine du projet, la volonté dans les années 80 de créer un parc scientifique dédié à la protection de l’environnement. A cette époque, ce secteur d’activité n’était encore qu’une niche. Porté par des vents favorables et des impératifs écologiques, il s’est affirmé comme l’un des axes majeurs de toutes politiques publiques. L’essor du développement durable a imposé aux entreprises et aux chercheurs de travailler en transversalité. La transversalité, une notion chère au directeur du technopôle, Frédéric Guilleux. « Elle est inscrite dans les gênes du site et nous la cultivons pour avoir des approches pluridisciplinaires et créer des rencontres entre les chercheurs et les entrepreneurs. La configuration du technopôle et son cadre favorisent ces échanges formels ou informels, c’est essentiel ».

Et les résultats n’ont pas tardé à émerger. En 20 ans, des entreprises se sont illustrées par leur innovation en matière d’environnement.

C’EST UNIQUE ET C’EST À AIX

Le technopôle est le seul site en France à accueillir une chaire délocalisée du Collège de France, occupée par le professeur Edouard Bard, éminent spécialiste de l’évolution du climat et de l’océan.

26 PRESTIGIEUX « AWARDS »
On l’aura compris, le technopôle est un des fleurons mondiaux dans le domaine de la recherche et du développement axé sur le thème de l’environnement. Alors Frédéric Guilleux se pose une question : « Comment convertir cette richesse en emploi sur le territoire ? ».
Le site a donc créé une pépinière d’entreprises Cleantech en 2017. Un pari gagnant qui a offert au technopole un rayonnement mondial. La pépinière compte aujourd’hui 42 start-up.
En quelques années, elles sont parvenues à ramener pas moins de 26 prestigieux « Awards » du plus grand salon mondial dédié aux nouvelles technologies, le Consumer Electronic Show à Las Vegas.
En 2022, sur les 13 « Awards » attribués à des start-up françaises, 5 ont été décernées à des entreprises dédiées à l’environnement et situées sur le site de l’Arbois. Soit 40 % des prix obtenus par la France !
Le site est également un showroom particulièrement apprécié des entreprises qui peuvent tester et éprouver
in situ leurs innovations avant une mise sur le marché.
Une fois structurées, les start-up peuvent s’implanter au sein de l’un des 8 hôtels d’entreprises du technopôle. Le succès de ces derniers ne se dément pas puisqu’il affiche un taux de remplissage supérieur à 90%. Raisons de cette réussite : une offre particulièrement adaptée aux besoins des jeunes entreprises puisqu’elles peuvent louer des bureaux à partir de 16,5 m² et profiter de services mutualisés sur un total de 21 882 m² de surface de plancher dédiés aux entreprises. Oui mais après ? Comment continuer à accompagner les sociétés lorsque leurs activités se développent et nécessitent une industrialisation de leur production ? « Pour cette raison, nous allons construire sur 60 000 m², dans la ZAC du Tourillon, des ateliers pour la petite production. Cela aura pour bénéfice direct de créer de l’emploi dans de nombreuses filières et d’ancrer nos entreprises sur le territoire » poursuit le directeur.

CLEANTECH ?

Le terme Cleantech, abréviation de « Clean technologies », s’emploie pour désigner les technologies propres et sûres pour protéger la planète. D’après le baromètre France Invest, en 2009 les investissements dans le secteur des technologies propres en France s’élevaient à 134,5 millions d’euros. En 2020, ce nombre a été multiplié par 9, avec 1,2 milliards d’euros investis dans des start-up Cleantech. Ces investissements ont doublé l’an dernier, dépassant les 2 milliards d’euros en 2021.