Rayonnement et attractivité

Si Aix a accueilli presque 1,5 million de touristes l’an passé, la Ville veille à combiner son rayonnement à la qualité de vie des habitants.

Rayonnement et attractivité

Ville d’élégance et de dynamisme, Aix sait combiner ses atouts. Les vestiges antiques flirtent avec les places animées. Les hôtels particuliers se hissent sur leurs perrons, l’art baroque s’affiche. Saveurs et odeurs traversent les années…

L’histoire et le patrimoine de cette cité fondée en l’an 122 avant notre ère crayonnent un décor qui semble se moquer du temps qui court. L’histoire est partout. Elle se lit dans les murs, ruisselle dans les fontaines et joue à cache-cache avec les statues.
Et l’histoire continue de s’écrire. La grâce de l’architecture et du passé se marie avec le plaisir de flâner dans les boutiques et de s’installer en terrasse. Sa gastronomie est reconnue dans le monde entier, depuis les calissons, ces câlins en forme de confiseries, jusqu’aux arômes des coteaux d’Aix. Dans les musées, les œuvres semblent se confondre avec les bâtiments qui les abritent. Promesse de fraîcheur, les parcs et les jardins illustrent l’importance qu’accorde la Ville à la nature, à l’environnement et aux arbres, ces réservoirs de biodiversité qui ont désormais leur charte.

Chaque année, 1 400 000 touristes en moyenne profitent des atouts dont jouissent au quotidien les habitants de la cité du Roi René.

La ville 4 saisons

Une enquête menée par le Comité régional de tourisme sur les clientèles touristiques trace les grandes lignes de la fréquentation touristique. Un tiers des touristes débarque de l’étranger, 17% viennent de la région. On vient à Aix pour les loisirs et les vacances (39%) ou la famille ou les amis (25%).

L’enquête a révélé aussi l’absence de saisonnalité : Aix est une destination 4 saisons. « Les événements mis en place par la Ville, au niveau culturel ou sportif, la demande forte de découverte patrimoniale, en lien avec notre art de vivre, ont permis de désaisonnaliser le tourisme », expliquent d’une même voix Karima Zerkani-Raynal et Michel Fraisset, présidente et directeur de l’Office de Tourisme d’Aix. La fréquentation se répartit même de façon équilibrée toute l’année : 25% pour le printemps et pour l’été, 24% à l’arrière-saison et 26% l’hiver.

Le séjour aixois dure en moyenne 4,1 jours (chiffre en progression) contre 6,5 jours dans la région. Car Aix est moins une destination d’hôtellerie de plein air, avec deux campings seulement. Mais l’offre d’hébergement de très grande qualité (nombre croissant d’hôtels 5 étoiles et un palace) est plébiscitée.
Le phénomène Airbnb, susceptible de déstabiliser le logement ou de faire baisser la population, reste contenu. Les touristes continuent de fréquenter beaucoup les hôtels et résidences de tourisme, confirme Michel Fraisset. En hébergement marchand et non marchand, Aix enregistre 5,5 millions de nuitées.

Rayonnement, attractivité et retombées

Le tourisme à Aix a d’autres particularités, notamment le poids des déplacements d’affaires (10%) et d’études (7%). La consommation touristique est estimée à 413 millions d’euros, avec une dépense moyenne de 84,50 euros/jour par personne (hébergement, restauration, transports, alimentation, loisirs…).

413 millions d’euros

de retombées économiques du tourisme en 2023

Moteur du dynamisme économique aixois, le tourisme développe l’emploi (6% de l’emploi salarié est lié au tourisme) et la création d’entreprises.

La fréquentation touristique est une opportunité pour la Ville, qui perçoit la taxe de séjour payée par les vacanciers (par personne et par nuit passée dans la commune) qui logent dans les palaces, les hôtels ou résidences de tourisme, les chambres d’hôtes, les villages de vacances, les meublés de tourisme ou locations de vacances entre particuliers (les chambres chez l’habitant notamment), mais aussi dans les hébergements de plein air. Créée par la loi du 13 avril 1910, la taxe de séjour est une ressource dédiée au tourisme.

Autre outil de gestion du budget dans une commune attractive : l’achat de biens immobiliers, permettant à la Ville de percevoir des droits de mutation.
De même que la taxe d’occupation de l’espace public, dont s’acquittent les commerces sédentaires au titre des occupations du domaine public, autre source de recettes. La Ville peut ainsi financer de quoi améliorer davantage le quotidien et le cadre de vie de ses habitants : rénovation de la voirie, propreté, équipements sportifs, plan Bien vivre à l’école… pour n’en citer que quelques-uns.

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NI VILLE IMMOBILE, NI TOURISME DE MASSE

Le tourisme peut induire des effets négatifs, comme un parc trop important de meublés de tourisme qui finirait par concurrencer outrancièrement les modèles d’hébergement classique ou se répercuterait sur l’offre de logements pour les habitants. Cette vigilance concerne aussi les flux touristiques. Un plan a été mis en place, par exemple, pour gérer l’arrivée et le stationnement des autocars de tourisme. Même souci de maîtrise pour l’offre culturelle : la Ville réfléchit à équilibrer les animations, bien loin d’une idée de parc de loisirs ou de musée à ciel ouvert. La programmation culturelle se veut riche et attractive pour tous les publics et dans tous les quartiers. Question d’équilibre, là encore.


Article issu du "Aix le Mag" n°61, à consulter entièrement ici

Aix, une ville étudiante !

Le rayonnement maîtrisé

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