Cette loi de 2021 a un double objectif : réduire de moitié le rythme d’artificialisation nouvelle entre 2021 et 2031 par rapport à la décennie précédente et atteindre d’ici à 2050 une artificialisation nette de 0 % (ZAN), c’est-à-dire au moins autant de surfaces « renaturées » que de surfaces artificialisées. Concrètement, ces objectifs se traduisent par des obligations applicables aux collectivités territoriales, plus qu’à l’État.
« POUR UN URBANISME MODÉRÉ »
Sophie Joissains :
« Je suis favorable à la préservation de nos sols naturels et agricoles : c’est l’ADN de notre commune. Parallèlement, le Plan Local d’Habitat métropolitain nous impose de construire 900 logements par an sur la commune pendant la durée du PLH. Il faut donc nécessairement tenter de concilier l’urbanisme avec les obligations environnementales. Cela passe par un urbanisme modéré où la qualité l’emporte sur la quantité. La crise COVID a montré que densifier les centres-villes n’était pas la solution ultime à tous les maux : pour cette raison, j’ai missionné l’Agence d’Urbanisme du Pays d’Aix sur une étude « Aix 2040 » pour éclairer techniquement les prévisions conséquentes aux divers schémas adoptés, afin que le politique puisse apporter ses propres réponses. »
190
Comme la superficie d’Aix-en-Provence, presque le double de Paris
35%
Comme la part des espaces naturels à Aix, qui compte aussi 29% de surfaces agricoles
Article issu du "Aix le Mag" n°54, à consulter entièrement ici