Zoom sur la vidéoprotection

Avec près de 500 caméras, le parc de la ville permet aujourd’hui de mailler finement le vaste territoire aixois.

Zoom sur la vidéoprotection


L’utilité du parc de vidéoprotection en faveur de la sécurité n’est plus à démontrer. Désormais, ce sont 480 caméras (qui représentent 579 flux car certaines caméras possèdent plusieurs flux) qui maillent le territoire ; une trentaine de caméras supplémentaires ont été installées en 2024. Et ce mouvement va se poursuivre, avec l’implantation de 20 nouvelles caméras par an. Le déploiement des caméras bénéficie de l’appui budgétaire de la Région, de la Métropole et de l’État, via le Fonds interministériel (FIPDR).

Orientables, ces caméras qui peuvent zoomer permettent de garder l’œil sur l’ensemble du territoire. Elles sont réparties dans les quartiers et les villages aixois, mais aussi à la Pioline, dans le cadre de partenariats avec la Semepa, l’association des commerçants et aussi les bailleurs sociaux ; une convention a d’ailleurs été passée en 2022 avec ces derniers, pour installer des caméras sur leur parc (Saint-Eutrope, Beisson, avenue de Brédasque…) et garantir la tranquillité des habitants. Cette convention devrait permettre l’installation de 10 caméras supplémentaires.

S’agissant du retour des images captées par ce parc de caméras, dix grands écrans tapissent désormais le mur du CSU, le centre de supervision urbain. Scrutés par quatre agents, ils permettent désormais une vision panoramique. Au PC circulation Magali (Moyens Aixois de Gestion des Automobiles par Localisation Informatique), qui centralise toutes les informations pour répondre de façon optimale à l’état du trafic, un agent de la police municipale se charge de la vidéoverbalisation relative au stationnement. Au CSU, les agents peuvent également verbaliser en se référant au mur d’images.

Caméras piétons

Les policiers municipaux sont équipés depuis 2021 et en permanence de caméras-piétons, dont la pertinence et l’utilité ne sont plus à démontrer.
Chaque patrouille est dotée d’au moins une caméra. Cet équipement permet de faire baisser la pression en intervention, de protéger les agents mais aussi de faire preuve de transparence avec les usagers (d’autant qu’il est possible désormais de visionner les images a posteriori). Une dotation supplémentaire de la Région va permettre de renouveler ces équipements par des caméras nouvelle génération.