Aix au cœur

LE GROUPE AIX AU COEUR

Anne-Laurence Petel et les élus Aix au Cœur vous souhaitent une bonne rentrée ! Les dés sont nombreux en cette rentrée et notre vigilance intacte !

« L’URBANISME APAISÉ » EST UNE ILLUSION !

Le Maire a promis un urbanisme apaisé après 25 ans de bétonnisation. Mais des mots aux actes, il y a un fossé que Sophie Joissains ne franchit pas.
Pour preuve, depuis six mois les commissions d’urbanisme ne sont plus réunies, privant les oppositions des informations nécessaires sur les permis de construire. En clair, la municipalité a décidé de bétonner en catimini. Ainsi les permis d’immeubles ont été délivrés pour l’entrée de ville des Trois Sautets sans amélioration pour les mobilités, alors que les embouteillages règnent.
Ainsi à Puyricard, la bétonisation bat son plein, au détriment de la qualité de vie et nous ne voyons plus passer les permis pour les remettre en cause…
Ainsi, le quartier de la Duranne, déjà trop construit, accueillera une nouvelle ZAC de 40 000m2, dite « du Tourillon » à la demande du maire et en empiétant sur la zone protégée ! Au détriment de la qualité de vie des habitants de la Duranne.
En matière d’urbanisme, Sophie Joissains a choisi l’illusion comme méthode de communication mais continue la bétonnisation. Dans les faits rien ne change. Nous demandons un débat sur la ZAC du Tourillon qui aura un impact incroyable sur l’environnement, l’augmentation des embouteillages et les difficultés d’accès à la Duranne. Nous sommes convaincus que le développement économique doit se conjuguer avec respect de l’environnement, et prise en compte des déplacements et du logement.

LA MUNICIPALITÉ BRADE LA QUALITÉ DE VIE DES ENFANTS

La rentrée est synonyme d’inscription à la crèche pour de nombreux petits Aixois. Nous connaissons les difficultés des jeunes parents et leurs inquiétudes pour trouver une place en crèche.
La municipalité a renouvelé le délégataire « Les petits chaperons rouges » (LPCR) pour gérer les crèches municipales, contre l’avis des élus Aix au cœur et de beaucoup de parents.
Notre élue Laurence Angeletti, conseillère départementale au bien-être et à la santé alimentaire des collégiens, a argumenté très précisément notre refus lors dernier Conseil municipal.
Au-delà du manque d’encadrement par enfant, notre principale inquiétude concerne les repas, intégralement industriels. Le rapport d’activité du délégataire est sans appel : contrairement à la communication de la ville, les petits Aixois ne bénéficieront d’aucune compote, légume ou protéine animale bio ni d’aucun poisson issu de la pêche responsable.
Or, dès l’enfance, l’alimentation est primordiale, et elle ne doit pas être la variable d’ajustement du délégataire pour gagner en rentabilité.
Notre deuxième inquiétude concerne le très faible taux d’accueil des familles monoparentales au sein des crèches. Alors qu’elles représentent 31% des familles Aixoises, les crèches LPCR n’en accueillent que 9%, un taux très faible par rapport à la plupart des villes. Cette situation n’est pas tolérable. Nous renouvelons notre opposition au choix de ce délégataire, qui défavorise les familles les plus modestes. Encore une fois, il y a les mots, et puis il y a les actes.
Sophie Joissains recrute massivement pour sa communication mais l’imposture ne trompe personne. Au détriment des tout petits.

AIX AU COEUR DÉNONCE LA GESTION OPAQUE DE LA DSP DU GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE

Le compte-rendu et l’exercice nancier de la Délégation de Service Public (DSP) n°2 (2014-2021) du Grand Théâtre de Provence (GTP) nous étaient présentés au dernier Conseil municipal comme la loi l’oblige. Le GTP représente une véritable fierté Aixoise, sa gestion doit donc en être d’autant plus rigoureuse. La ville a renouvelé le délégataire, l’EURL Mirabeau, avec empressement un mois avant les municipales et un an avant la fin du contrat.
Le groupe Aix au Coeur, par l’intermédiaire de Philippe Klein, a fait part de son très grand étonnement quant à ce rapport. Ce rapport financier interroge. Il a été annoncé dans la délibération que la ville pourrait percevoir une somme d’environ 354 000 euros après la clôture de l’exercice 2014-2021. Or, le résultat net d’exploitation de la DSP sur cette période affiche un solde positif de 1 797 000 euros !
Comment expliquer ce manque à gagner de 1 443 000 euros au détriment de la ville et des contribuables Aixois ? La municipalité nous parle de prestations réalisées par le GTP, couteuses et qui font baisser la somme rétrocédée à la ville. Mais quelles sont donc ces prestations ?
Afin d’obtenir des réponses claires pour les Aixois, et puisque la délibération a été votée par la majorité de Sophie Joissains, Aix au Cœur a écrit au maire et posé trois questions simples :
– Les prestations en question rentrent-elles dans le cadre de la DSP 2 (2014-2021) ? Si oui, cela ne peut pas être facturé.
– Est-ce qu’elles rentrent dans le cadre de la DSP 3 ? (2021- 2027) Si oui, cela ne peut pas non plus faire l’objet d’un paiement supplémentaire.
– Est-ce que ce sont des prestations extérieures, hors cadre DSP, et le cas échéant, est-ce que la Mairie peut fournir les justificatifs d’appels à projets, de bons de commandes, de factures pour pouvoir déduire cette énorme somme de 1 443 000 euros qui doit normalement revenir aux Aixois ? Nous n’avons rien trouvé dans le rapport. Madame Joissains sans jamais nous répondre, a fait voter le rapport de clôture, malgré l’intervention de Philippe Klein et notre demande de retirer la délibération.
Nous sommes en septembre, et aucune réponse à notre courrier, aucune justification pourtant promise ne nous a été communiquée. Nous avons écrit à Monsieur le Préfet pour que celui-ci effectue un contrôle de légalité. Ces 1 443 000 euros constituent l’argent des Aixois, nous ne les laisseront pas disparaître.

DES SUV DE SPORT COMME VOITURE DE FONCTION !

La délibération 01.14 du dernier Conseil municipal faisait apparaître le projet de vente par la ville d’une Peugeot 3008 Hybrid4 EAT8 300, affectée à la DGA Ressources. Cette voiture de 300ch fait partie des plus performantes de la production française, mais aussi des plus coûteuses, puisque son prix s’établit entre 53600 euros et 57500 euros. Josy Pignatel a interrogé Madame le Maire sur les raisons de l’achat avec l’argent des Aixois d’un véhicule aussi performant et onéreux quand d’autres collectivités font le choix de voitures plus sobres et plus écologiques. Nous avons finalement appris, à l’aune des réponses de la municipalité, qu’il n’y avait pas une Peugeot 3008 de fonction mais deux, la seconde étant affectée actuellement au DGA des Services Techniques ! Soucieux de la bonne utilisation des deniers publics, inquiets de l’affaire au pénal du garage municipal, nous demandons un état précis des véhicules du parc auto de la ville et le sort des véhicules d’occasion depuis 2016, date de la dernière vente aux enchères.