Aix au coeur

LE GROUPE AIX AU CŒUR

Les élus d’Aix au Cœur vous souhaitent une très belle année 2024 ! Qu’elle vous apporte joie et bonheur ! Dans le contexte international préoccupant en Europe et dans le monde, nous formons le vœu d’une année de paix entre les peuples.

MI MANDAT : AIX AU CŒUR, LA VIGIE DES AIXOIS DEPUIS 3 ANS !

• Votre vigie. En 2020, vous étiez 32% à faire confiance à la liste Aix au Cœur, nous permettant d’être la première opposition à Sophie Joissains. Notre action est guidée par des valeurs de proximité, de transparence et de renouveau démocratique. Depuis trois ans, nous défendons vos intérêts en Conseil municipal avec la même motivation et le même engagement. Nous avons gagné des combats, défendu des causes, révélé les nombreux manquements de la municipalité et les graves dysfonctionnements, dénoncé le gaspillage d’argent public. Quelques exemples :

• En 2020, nous lancions l’objectif de sauver le Couvent des prêcheurs, mis en vente par la municipalité pour renflouer les caisses de la ville. Soucieux de préserver notre patrimoine commun, nous nous sommes fermement opposés à cette vente pour éviter un projet commercial et grâce à notre pétition qui a recueilli plus de 15 000 signatures, la municipalité a reculé. Le ministère de la Justice est désormais propriétaire. L’intérêt général est préservé, l’accès public au Cloître garanti.

• Très concernés par les problèmes de circulation et les embouteillages, nous avons permis l’abandon du contournement du village des Milles, unanimement décrié par les associations de protection de l’environnement, les Millois et le CIQ. Pensé pour « déplacer les embouteillages et non les résoudre » de l’aveu même de Sophie Joissains, ce projet était inutile, coûteux et aurait défiguré le village.
Aix au Cœur s’est battu pour préserver l’identité du village des Milles et stopper un gaspillage d’argent public. La solution aux embouteillages réside dans une offre de transport en commun notamment pour les salariés du Pôle d’activité qui affluent tous les matins et repartent chaque soir.

• L’étape essentielle du désengorgement passe par la réouverture aux voyageurs de la ligne ferroviaire Aix-Rognac, un des combats d’Anne-Laurence Petel, notre présidente et députée, depuis 2017 dans la perspective du RER métropolitain. La présidente du groupe Aix au Cœur, qui se bat depuis 3 ans auprès des associations, a obtenu du ministre des transports que les études de réouverture figurent dans le Contrat de Plan Etat Région. Nous ferons tout pour que ce projet soit mis en œuvre.
Le bus voulu par la ville n’est pas inutile mais son tracé est totalement absurde puisqu’il viendrait concurrencer le train au lieu de compléter l’offre de service. Nous demandons le changement du tracé.

CONSEIL MUNICIPAL 13 DECEMBRE : ÉVITEMENT, DÉGRADATION, ILLUSION

• La stratégie de l’évitement de Sophie Joissains. Avec seulement 6 conseils municipaux par an pour une ville de 150 000 habitants, le Maire affiche clairement son intention : éviter le débat pour ne pas être confrontée aux questions gênantes. Avec 2700 pages pour 135 délibérations, l’ordre du jour du dernier conseil était 3,5 fois plus long que les conseils municipaux sous Maryse Joissains. Rappelons que les oppositions ne reçoivent les délibérations que 5 jours avant la tenue du conseil et ont donc peu de temps pour les préparer. En changeant de maire, les conseils se sont dégradés : durée excessive (jusqu’à 12h), prise de parole systématique des fonctionnaires appelés à la rescousse par le maire sur tous les sujets (les Aixois ont-ils voté pour entendre les fonctionnaires ?), coupure de parole systématique de notre présidente de groupe pour l’empêcher d’exprimer ses arguments. Esquiver le débat pour masquer la méconnaissance des dossiers est désormais la tactique du maire.

• Finances : des comptes en dégradation. Depuis 2 ans le Rapport d’orientation budgétaire (ROB) met en évidence la dégradation des comptes. Au-delà du manque d’ambition récurrent du budget, nous constatons cette année une dégradation des comptes qui nous inquiète. Anne-Laurence Petel a alerté sur le taux d’épargne brut qui résume à lui seul le dérapage des finances de notre ville. Le taux d’épargne brut résulte de la différence entre les dépenses et les recettes de fonctionnement et représente le socle de la richesse financière de la ville.
Ce taux tombe à 8,2% (la ligne rouge est à 7% !) alors qu’il était supérieur à 12% en 2019. Le chiffre de 2023 est plus mauvais qu’en 2020 et 2021, pendant la période COVID.
En comparaison, au niveau national pour les communes cette richesse est en augmentation de 11,5 % … Pourquoi une telle dégradation à Aix ? Si les comptes de la ville dérapent, c’est parce que les dépenses explosent, notamment en raison des charges de personnel qui augmentent de 4 500 000 euros cette année pour atteindre quasiment 115 millions d’euros. Nous dénonçons depuis 2 ans les embauches de vacataires à 27€ de l’heure, celles de très nombreux saisonniers tous les 3 mois pour le service du nettoiement (pour quel résultat ?) et les recrutements pour la communication du Maire au service de son image personnelle.

• Equipements sportifs et culturels : la Ville va récupérer des dettes. Conséquence directe de cette dégradation des finances de la ville : la réduction de la capacité de désendettement et la baisse de l’investissement de presque 6 millions d’euros pour 2024. Par exemple, les investissements pour la pratique du vélo annoncés à 3 millions d’euros par an seront divisés par deux en 2024.

Pourtant Sophie Joissains a fait voter le transfert des équipements métropolitains sans connaître le montant des charges transférées. Concrètement, la Métropole est tout à fait en capacité de gérer ces équipements et le service aux Aixois est garanti. Le caprice du maire va endetter la Ville en récupérant des piscines déficitaires et des équipements non amortis.

Les Aixois vont payer l’addition de l’incapacité de Sophie Joissains à discuter avec la Métropole.

• Environnement : des actions cosmétiques pour faire illusion Le Rapport Développement Durable (RDD) est un exercice obligatoire et comme chaque année, décevant. Toujours pas de trajectoire mesurable pour notre ville qui fait face au changement climatique, aucune évaluation chiffrée des actions et des impacts.
2 exemples :
– La municipalité dit vouloir lutter contre les îlots de chaleur mais elle les a elle-même créée par une politique d’urbanisme et d’aménagement minérale qui dure depuis 20 ans. Les places Comtales étant l’exemple type de ces îlots de chaleur en période estivale.
– La municipalité dit vouloir économiser l’eau mais n’a aucune stratégie anti gaspillage par poste de dépense, ni chiffres par sources de consommation.

Notre ville mérite mieux que la cosmétique du maire et ses illusions.