LE GROUPE AIX EN PARTAGE
LE GROUPE AIX EN PARTAGE UNE OPPOSITION OFFENSIVE ET CONSTRUCTIVE
Après 3 ans de représentation au sein du Conseil municipal, le groupe Aix en Partage n’a cessé d’être dans une démarche constructive pour servir l’intérêt collectif.
Au-delà de notre présence constante permettant d’assurer le bon fonctionnement de notre Assemblée soumise pourtant à rude épreuve par la faute de la majorité, ce travail a permis à notre groupe d’être un véritable moteur démocratique.
Plusieurs victoires municipales sont à rappeler :
L’élue Françoise Terme démise de ses fonctions d’adjointe au Jas de Bouffan, après le relais d’écrits racistes et xénophobes. Même si elle reste membre du groupe de la majorité.
L’abaissement à 1000 m² du seuil déclenchant la construction de logements sociaux dans un programme immobilier (le logement des habitants étant une priorité absolue pour notre groupe). Même si nous continuons à demander un seuil de 500 m² pour répondre à la carence en logements sociaux.
Le permis de louer instauré à la résidence des Facultés que nous n’avons eu de cesse de voir appliquer pour l’habitat insalubre. Et que nous souhaitons voir appliquer à toute la ville car d’autres quartiers sont touchés par l’habitat insalubre.
L’ouverture d’une mission d’information et d’évaluation sur le service du garage municipal afin d’étudier le dysfonctionnement de celui-ci où une affaire de soupçon de détournement de fonds.
Face aux deux autres groupes politiques n’ayant que pour différence une simple façade, nous avons démontré notre force et notre cohérence politique élaborant dès aujourd’hui et pour l’avenir, avec vous, une véritable alternative pour notre ville.
TROP PEU DE LOGEMENTS SOCIAUX ET DES LOGEMENTS TRÈS PEU SOCIAUX.
Chaque année la ville d’Aix paye 850 000 € de pénalités pour ne pas respecter le nombre de logements sociaux fixé par la loi. La commune d’Aix à 21% de logements sociaux alors qu’elle devrait être à 25%. Entre 2016 et 2020 la mairie a laissé construire chaque année 1350 logements. Pour respecter la loi, la ville aurait dû construire 596 logements sociaux par an, la ou la moyenne actuelle n’est que de 117… Soit 5 fois moins. La ville ne fait donc rien pour rattraper ce déficit et préfère payer des amendes. A ce rythme il faudra plus de 20 ans aux 5700 demandeurs de logements sociaux aixois pour avoir une réponse positive. C’est inacceptable !
Pire, la ville doit construire 30% de ses logements sociaux en PLAI (demandeurs à faible revenu), or, quand on regarde les données ce n’est que 5%. Il y a urgence à plus de solidarité à Aix.
AÉRODROME DES MILLES : REFUSER LA TRANSFORMATION EN AÉROPORT D’AFFAIRES.
Nous assistons à la transformation de l’aérodrome des Milles en aéroport d’affaires. Le projet est assez clairement défendu par la société EDEIS dont l’Etat a délégué la gestion du site. Gestion en coopération avec une multinationale luxembourgeoise VAMTAJ qui contrôle déjà une partie des entreprises présentes sur le site.
Dans La Provence du 2 novembre 2019, EDEIS déclarait « Notre axe de développement sera clairement l’aviation d’affaires parce que la demande est réelle sur le bassin. On songe surtout aux patrons de PME qui ont des sites éclatés en France et ont besoin de voir dans la journée plusieurs clients. […] A Marignane, l’aviation d’affaires n’étant pas prioritaire, c’est toujours l’attente, pour se ravitailler en carburant, pour s’insérer en vol entre Ryanair et Easyjet, alors qu’ici on décolle, on atterrit, et le parking est à côté. […], Mais avant toute chose il faut lancer les infrastructures : Le balisage de la piste pour atterrir/décoller après le coucher du soleil. Construire une aérogare d’affaires. Construire une caserne de pompiers pour 4 agents SSLIA. »
Nous y sommes, puisqu’une enquête publique est en cours pour construire une aérogare de plus de 600 m2 pouvant accueillir en même temps 186 personnes par jour. Et construire 3 hangars de 6 000 m2 pouvant accueillir 18 jets. Avec ce projet le trafic aérien de jets qui sont bien plus bruyants que des avions de tourisme (120 dB en moyenne contre 30 à 60 dB), va exploser. Alors que le nombre de mouvements autorisés 58 000 vols dont 1500 vols de jets est déjà allègrement dépassé, nous refusons une augmentation du trafic qui nuira aux riverains et à l’environnement. Alors que nous sommes à proximité d’une gare TGV et que les autorités disent vouloir éviter l’avion quand il y a une ligne ferrée.
Nous demandons à la mairie de s’opposer à ce projet et de ne pas donner de permis à ces hangars. Et nous invitons les habitants du Pays D’AIX à signer la pétition sur Change.org pour refuser ce projet. Au moment où la planète se réchauffe il faut dire NON à de tels projets.