Classée Monument Historique en 1840 - Cloître en 1875
Edifiée selon la légende sur un temple d’Apollon, la cathédrale a évolué entre le Ve et le XVIIIe siècle. Cette variété architecturale se lit d’emblée sur sa façade : à droite, au sud, le portail roman du XIIe jouxte un mur du Haut Moyen Age, tandis qu’à gauche au nord, le vaste portail gothique richement sculpté du XVe et du XVIe siècle est surmonté d’un clocher érigé entre 1323 et 1425. Les vantaux du portail sculptés par Jean Guiramand au début du XVIe siècle, sont étonnamment préservés. Les nefs de styles différents (roman, gothique et baroque) sont flanquées d’un baptistère octogonal (VI°siècle) qui remploie des éléments antiques. La cathédrale est classée aux Monuments Historiques en 1840. Le cloître édifié à la fin du XIIe siècle, couvert de galeries charpentées, respire la tranquillité. Il est classé en 1875. La décoration des piliers s’inspire de l’Evangile et des formes animales, végétales ou fantastiques.
Perpectives
L’histoire de la cathédrale se déroule du Ve jusqu’au XVIIIe siècle. Cette évolution architecturale se lit sur la façade : à droite, le portail roman du XIIe jouxte un mur du Haut Moyen Age ; à gauche, le portail gothique du XVe-XVIe siècle avec ses magnifiques portes sculptées de Jean Guiramand. Les nefs intérieures sont de styles différents : roman, gothique et baroque. Le baptistère du VIe siècle remploie des éléments antiques. Le cloître, récemment restauré, a été édifié à la fin du XIIe siècle.
Le Buisson ardent - 1476, par Nicolas Froment
Le roi René commanda pour l’église des Carmes d’Aix au peintre Nicolas Froment, un triptyque représentant le Buisson ardent. Achevée vers 1476, cette oeuvre, ‘‘véritable testament spirituel’’, ornait l’autel de la chapelle des Carmes, au pied duquel seront déposées ses entrailles. Elle y restera jusqu’à la Révolution, puis protégée dans la chapelle des Andrettes, l’oeuvre rejoindra enfin la nef de la Cathédrale Saint-Sauveur.
Sur les volets extérieurs du triptyque, est représentée l’Annonciation en grisaille, l’Ange et la Vierge figurent tels des statues. En ouvrant le volet gauche, apparaît le roi René agenouillé face à la Vierge à l’enfant assise sur le Buisson ardent.
Puis s’ouvre le panneau droit, où apparaît la reine Jeanne agenouillée avec son livre de prières. Dès 2003, l’oeuvre rentre dans un projet de restauration, englobant des recherches historiques, artistiques, techniques. Sa restauration, sous l’autorité de la DRAC-PACA, est cofinancée par l’Etat et le Rotary et réalisée par Monique Pomey, restauratrice.
La Légende de Saint-Mitre - par Nicolas Froment (Classé MH en 1903)
Ce tableau ornait le retable d’une chapelle absidiale, située derrière le maître-autel de Saint-Sauveur. Chapelle construite en 1442 par l’archevêque Avignon Nicolaï pour abriter le tombeau de Saint -Mitre, martyr promu patron d’Aix.