La Passion d’Aix

ÉVOLUTION DU CONSEIL MUNICIPAL

Le décès de Gérard Bramoullé a entraîné une redistribution des nombreux postes qu’il occupait.
Il a également légèrement modifié la composition de la majorité municipale.

ÉRIC CHEVALIER DEVIENT 1ER ADJOINT

Le maire du quartier de Pont de l’Arc est élu au sein de la majorité municipale depuis 2008.
Avant cette nomination, l’ancien 13e adjoint était titulaire de délégations, à la fois en matière de proximité et dans le périmètre dévolu aux services techniques : circulation, déplacements, stationnement - réglementation de la circulation et du stationnement - voirie, aménagement, construction - entretien de la voirie et gestion réglementaire de la voirie - éclairage Public - illuminations festives - mobilité douce et Plan Vélo - relations avec les taxis - Parcs Naturels Urbains - relations avec les habitants, suivi et développement des quartiers Pont de l’Arc et Val Saint André / Arc / La Torse. Éric Chevalier a également été désigné président de la Semepa et de la SPLA du Pays d’Aix par les deux instances délibératives. « Éric est un élu dont j’admire la fiabilité, la compétence, la disponibilité, l’intelligence. Je sais qu’il sera auprès de chacun d’entre vous, pour vous aider dans vos délégations respectives. » a souligné le maire d’Aix-en-Provence.

LES PRIORITÉS BUDGÉTAIRES POUR 2024

Des orientations budgétaires axées sur la proximité, l’aménagement urbain, les services aux citoyens et le maintien des taux fiscaux pour une Ville des solutions.

Lors du dernier Conseil Municipal, Sophie Joissains a dirigé le Débat sur les Orientations Budgétaires 2024, préalable au Budget Primitif qui sera soumis au vote en février.
Les choix de la municipalité pour 2024 s’inscrivent dans un contexte marqué par un ralentissement général de la croissance économique et une inflation persistante.
Pour autant, grâce à une gestion financière rigoureuse, saine et menée en bon père de famille, l’année qui vient verra la poursuite des axes prioritaires :
– La proximité, avec un cadre de vie apaisé pour les aixois. En renforçant la sécurité, par exemple via la vidéoprotection et l’acquisition d’un Poste Mobile Avancé, en optimisant la propreté urbaine par le biais de l’acquisition de balayeuses modernes et écologiques, en préservant l’environnement, avec notamment l’implantation d’essences méditerranéennes et en poursuivant l’extension du réseau de distribution de chaleur, en entretenant et en développant nos espaces verts et en garantissant la qualité de vie scolaire, au travers de la « Rue scolaire » qui permet la sécurité des enfants aux abords des établissements.
– L’aménagement de la Ville, la valorisation patrimoniale, avec l’exemple de la rénovation de la place d’Albertas, le développement des infrastructures sportives comme nous le faisons avec Plaine Nature, l’isolation thermique des bâtiments (Groupes scolaires Célony et Deux Ormeaux) et la végétalisation de 15 nouvelles écoles, les économies d’énergie via le passage à la technologie LED, le développement des mobilités douces avec le plan Vélo et ses 100 kilomètres de voies cyclables.
– Le développement des services aux aixois, par l’éducation, le lien social, le sport et la culture, avec des équipements publics de qualité.
– La gestion vertueuse de la Ville, avec le maintien des taux fiscaux pour préserver le pouvoir d’achat des aixois.

POLITIQUE DE L’HABITAT : L’AMBITION DE MIEUX CONSTRUIRE

Afin de répondre aux besoins en matière de logements, il ne suffit pas d’empiler du bâti. L’aménagement d’une ville nécessite une vision urbaine durable pour relier, apaiser, végétaliser et préserver un cadre de vie unique.

Aix-en-Provence connaît une croissance économique extraordinaire. La moitié des emplois créés dans la métropole sont en pays d’Aix et 60 % d’entre eux directement dans la ville centre. Cette attractivité génère à la fois des déplacements et des besoins de logements. La commune en compte aujourd’hui 85 000, dont presque 16 000 au sein du parc locatif social. Se loger est un droit essentiel, la base pour vivre dignement. L’offre de logements doit donc s’ajuster pour répondre à l’évolution du territoire. Aix-en-Provence constitue cependant un espace avec ses spécificités et ses contraintes. La dimension humaine du logement demeure également fondamentale : il s’agit de construire pour vivre et bien vivre. De bâtir la ville de demain, en intégrant chaque paramètre : cohérence des aménagements, adaptation au changement climatique, et qualité de vie des habitants.
C’est dans ce but que la « charte du bien construire » a été adoptée par la municipalité. Elle se traduit par l’adoption de règles d’urbanisme rigoureuses : qualité environnementale des bâtiments, équilibre entre surfaces bâties et non bâties, cohérence des infrastructures et des transports, notamment. Afin de créer les conditions nécessaires à un développement profondément respectueux de l’identité de la ville et de son patrimoine végétal, architectural et urbain.
Il s’agit aussi de construire une ville du quart d’heure autour des 16 pôles de centralité définis à l’échelle de la cité. Ce concept, théorisé par Carlos MORENO, est développé depuis 2022 en partenariat avec l’AUPA. Il vise à réduire les déplacements en permettant à chaque habitant d’accéder à ses besoins essentiels de vie en 15 minutes de marche ou à vélo, à partir de son logement. A ce jour, une analyse effectuée par l’AUPA démontre que 79% des aixois ont déjà accès à ces centralités de proximité à moins de 15 minutes à pied de leur domicile.
Il convient enfin de produire le logement social nécessaire. La municipalité a ainsi décidé de rendre obligatoire, dans chaque opération immobilière de plus de 1 000 m², contre 2000 m² auparavant, 25 % de logements sociaux et 15 % de logements en accession abordable.
Dessiner Aix-en-Provence en 2040 demande de concilier le temps court, celui de l’action et de l’urgence, avec le temps long, celui de l’anticipation, de la projection et de la préservation.

HOMMAGE À GÉRARD BRAMOULLÉ

La majorité a perdu le premier de ses adjoints le 1er décembre 2023 et souhaite lui rendre hommage.

Avant d’être le Professeur Bramoullé, Doyen de la Faculté d’Économie Appliquée, Gérard était le papa de 4 enfants et le grand-père de 7 petits enfants. La priorité de son emploi du temps de ministre a toujours été sa famille. Discret sur sa vie privée, il lui arrivait parfois de se livrer sur l’amour inconditionnel qu’il vouait à chacun des membres de son « clan ».
Dans sa vie professionnelle, il a formé et transmis ses valeurs libérales à des milliers d’étudiants qui ne pouvaient pas trouver de professeur plus engagé et à l’écoute, passionné de dialogue et de débat. Le débat politique, il a appris à le manier dès 1983 aux côtés de Maryse Joissains Masini. Puis en 2001, lorsque Maryse devient Maire, elle lui confie tout naturellement la prospérité économique et financière d’Aix en Provence en le nommant Adjoint aux finances, puis Premier Adjoint. Il a usé de ses qualités de gestionnaire mais également d’orateur hors pair pour être élu en 2021, Président du Territoire du Pays d’Aix, succédant ainsi à Maryse. Que ce soit dans ses mandats de Président du Groupe Semepa/SPLA, de Président du Pays d’Aix, de Premier Adjoint ou encore de chef de clan, Gérard Bramoullé a toujours montré un aspect de lui volontiers iconoclaste, provocateur et girondin. Il n’en était pas moins un homme doté d’une intelligence formidable et d’une rigueur universitaire, qui a accompagné Aix et le Pays d’Aix vers l’excellence pendant plus de 20 ans.
La majorité salue en lui l’homme de transmission avec les plus jeunes de la liste, l’homme de combat avec les plus anciens, l’homme de convictions notamment sur l’économie appliquée et l’homme de culture, passionné de jazz, d’histoire et de rugby.
Gérard, à jamais dans nos cœurs !