La Passion d’Aix

Mars / Avril 2024

CIRCULATION SUR LA RD7N : LE CONSEILLER DÉPARTEMENTAL SE DÉFAUSSE

Alors que la Présidente du Conseil Départemental a enfin signé l’arrêté permettant l’abaissement de la vitesse de 80 à 70km/h sur la route départementale n°7, un Conseiller départemental veut exonérer totalement le département de sa responsabilité de gestionnaire de voirie.

La Présidente du Département a décidé d’abaisser la vitesse de 10km/h sur la RD7n, c’est une bonne nouvelle pour tous les riverains. La réduction de la vitesse joue sur la qualité de l’air, sur le bruit et sur l’accidentologie. Nous rappelons que c’est bien le Département qui est compétent sur cette voie, quasiment jusqu’au feu de Célony. Cyrille Blint, un conseiller départemental demande que la ville s’approprie cette RD7n pour « procéder à d’autres aménagements pour casser la vitesse ».
Ce qu’il oublie de dire, c’est que, s’agissant d’une route départementale hors agglomération, il revient au Département actuellement de construire ces aménagements sur sa propre voirie. Ce n’est pas sérieux.
Ce conseiller départemental, sollicité par une association de défense de riverains veut faire croire à ses adhérents que déplacer un panneau d’agglomération va tout changer. C’est faux. Ce qu’il ne dit pas, en revanche, c’est que les riverains de la RD7n demandent depuis quelques mois que soient signalés les chemins qui débouchent sur la route départementale, pour qu’ils soient visibles de loin et que le conseil départemental refuse. Néanmoins, la Ville intervient sur la RD7n puisqu’elle a commandé un radar pédagogique depuis octobre 2023 afin de l’installer entre le rond-point d’Antonelle et le feu de Célony. L’accord du Département nous étant enfin parvenu, ce dispositif de sécurité va compléter la décision de réduire la vitesse par le Département. La municipalité aixoise travaille sur la pacification de la centralité de Célony, sur le respect du cahier des charges citoyen pour l’opération commerciale ; elle va planifier les études et les travaux du parvis de l’école dans l’année. Le département doit, quant à lui, assumer sa responsabilité sur sa route départementale. Les habitants demandent une voie vélo et une voie bus… La balle est dans le camp du Département et de la Métropole.


« DÉFENDONS NOTRE SERVICE PUBLIC ! »

Nous assistons à un lent et inexorable déclin des services publics de notre pays. Police, justice, éducation, santé : le domaine régalien souffre et se trouve aujourd’hui à bout de souffle dans de nombreux territoires. Désormais, les grandes agglomérations, comme la ruralité auparavant, subissent la fermeture des bureaux de poste, la saturation des services d’urgences ou hospitaliers… Nous ne devons pas accepter cela comme une fatalité. Donnons le pouvoir aux maires d’agir !

En novembre dernier, Sophie Joissains rappelait dans le quotidien Le Monde la nécessité absolue, dans une société traversée par de profondes mutations, de rendre aux Maires la capacité d’agir sur les services de proximité. L’Hôpital public, clé de voûte d’un système de santé « à la française » longtemps pris comme modèle dans le monde entier ne parvient plus à présent à garantir un accès à des soins de qualité pour tous. La situation des services d’urgences, en particulier, se détériore, malgré les efforts immenses déployés par le personnel soignant dont le courage et l’abnégation forcent le respect. Face à un afflux de patients qui ne cesse de croître, au manque chronique de médecins, et au besoin d’équipements nécessitant de lourds investissements structurels, la bonne volonté ne suffit plus et des drames sont rendus possibles. Au niveau de la commune, la marge de manoeuvre est étroite mais elle existe. Il s’agit d’accompagner, de suivre, de signaler, de faire des demandes principalement auprès de l’Agence Régionale de Santé. Nous avons décidé d’agir plus, et nous sommes engagés à apporter environ 4 M€ de crédits d’investissement propres à l’hôpital, bien qu’il ne dépende pas directement de la compétence municipale, afin de restructurer des urgences adultes et pédiatriques qui, bien souvent, demeurent le seul recours au sein d’un bassin de vie de plus de 500 000 habitants.
En matière de services publics de proximité, nous assistons aussi à présent à la fermeture régulière de guichets de la Poste. C’est le cas du centre postal de Luynes qui doit fermer en fin d’année, pénalisant durement, une fois encore, les usagers les plus âgés, laissés sur le bas-côté de l’ère du tout numérique et pour qui le bureau de poste demeure un outil indispensable, tout autant qu’un vecteur de lien social fondamental. Devant cette situation, le Maire, Sophie Joissains, a reçu la poste et avec Laurent Dillinger, le maire adjoint de Luynes, est en train de mettre en oeuvre une solution pour que les Luynois puissent continuer à bénéficier des services postaux dans le village. Cet engagement démontre une nouvelle fois le rôle indispensable du maire, élu préféré des Français et, plus que jamais, artisan et garant du quotidien pour et au plus près des habitants. Il est donc urgent de renforcer ce statut unique dans notre République. Donnons aux maires le pouvoir d’agir !


SOPHIE JOISSAINS RÉAFFIRME SON SOUTIEN AUX AGRICULTEURS FRANÇAIS

Le Maire d’Aix-en-Provence préconise l’instauration d’un logo Bleu Blanc Rouge pour inscrire l’alimentaire français dans l’avenir.

Au cours des dernières semaines, Sophie Joissains a plusieurs fois affiché son soutien aux agriculteurs français. Cela s’est notamment manifesté par une visite sur le site Aixois de blocage, pour échanger avec les représentants du mouvement, ou encore la présentation d’une motion de soutien du Conseil Municipal envers la profession.
Ce soutien ne date pas de la récente crise des agriculteurs. En effet, le maire d’Aix-en-Provence a fait inscrire la réduction d’environ un tiers des zones à urbaniser, dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) dès le mois de juillet dernier. Cette mesure nous permettra de rendre près de 90 hectares en zones Agricole ou Naturelle.
Le Maire d’Aix-en-Provence plaide pour des conditions de travail acceptables, autour d’une juste rémunération et met en avant la nécessité de mieux protéger l’agriculture française dans les accords de libre-échange, notamment face à une concurrence indue, plus souple, d’autres pays importateurs. Elle est de ce fait opposée au CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) établi entre l’Union européenne et le Canada, mais aussi aux autres traités commerciaux tel que le TAFTA (Transatlantic Free Trade agreement), l’accord de libre-échange avec les États-Unis.
Sophie Joissains souhaite également plus de transparence et plus de traçabilité, non seulement des produits issus de production française mais également de transformation française : « Le Made in France affiché sur les produits vendus par la grande distribution, alors que ce n’est qu’une infime partie du produit qui est confectionnée sur le territoire, n’est plus un adage qui suffit, cela trompe le consommateur et ne répond plus aux enjeux actuels ».
Elle propose ainsi qu’un logo Bleu, Blanc, Rouge puisse être apposé sur les produits qui sont fabriqués en France, quand toute la chaîne de production est française, pour « renforcer le sens de nos valeurs, de notre agriculture et le travail de nos producteurs, pour s’inscrire dans l’avenir de l’alimentaire français ».
Sophie Joissains a fait part de ses propositions dans une lettre adressée au Ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.


BUDGET DE LA VILLE : LE SPORT N’EST PAS EN RESTE

Alors que nous nous réjouissons du retour de la biennale d’art et de culture en 2024 dans notre cité, des esprits chagrins laissent entendre que le sport serait défavorisé, il n’en est rien.

Le budget 2024 voit augmenter l’aide de la ville aux acteurs culturels, sportifs et politique de la ville de 2 millions d’euros par rapport au BP 2023. C’est une excellente nouvelle quand on se souvient de la période de fortes turbulences traversée par le monde associatif pendant la pandémie de COVID et plus particulièrement les associations culturelles.
Une raison simple explique que la culture reçoit 16 % du montant des subventions de la ville : le FIAL, le Ballet Prejlocaj ou encore le GTP sont des structures culturelles de niveau international, ce qui n’existe pas en matière sportive. Par ailleurs, dans le domaine du sport, qui occupe 8 % du montant des subventions de la ville, les budgets ne cessent d’augmenter depuis 2021. Au total, ce sont 1,60 M€ de subventions aux clubs sportifs, 432 000 € de participation aux grands rendez-vous sportifs (ironman, open de tennis…), 104 000 h de mises à disposition gratuites des infrastructures municipales aux clubs et environ 4 à 5 M€ d’investissements sportifs chaque année inscrits à la programmation pluriannuelle d’investissement dont la réhabilitation de la plaine nature et sportive Carcassonne.
Enfin, le retour des équipements sportifs de la métropole, marque la volonté de la ville d’avoir la maîtrise de la totalité des équipements sur son sol. Les piscines Yves Blanc, Claude Bollet et Plein Ciel ont une valeur patrimoniale qui s’élève à 30 millions d’euros, le Stade Maurice David, 25 millions d’euros et l’Aréna (enceinte culturelle et sportive), 45 millions d’euros.
Le 12 mai prochain, aura lieu une fête des valeurs olympiques et sportives à Aix en Provence à l’occasion du passage de la flamme olympique dans nos rues. De quoi démontrer, s’il y en avait besoin, qu’Aix est une ville sportive par excellence.